Déc 14, 2020 | centres enfants, Formation Professionnelle, Suivi Projets |
Enfin ! Les travaux de construction et d’aménagement du Centre de formation d’Antsirabe sont parvenus au stade des finitions. Après une phase de recensement et d’identification des formations à mettre en place avec les différents partenaires concernés, les premiers stagiaires devraient pouvoir être accueillis dans le courant de l’année 2021. C’est l’occasion de revenir sur l’origine de ce projet et sur les missions que le centre devra remplir. Un peu d’histoire … Construit à proximité immédiate du centre Mirana Tsiky, le bâtiment du centre de formation répond à un besoin apparu en 2015, 11 ans après l’ouverture de l’unité d’accueil pour enfants en situation difficile. Pour certains d’entre eux qui ne pouvaient pas poursuivre leurs études ou intégrer un apprentissage, se posait alors la question de leur avenir professionnel. Avec le réseau OSCAPE (organisation de la société civile d’Antsirabe pour l’enfance) auquel AMADEA et l’APE collaborent, on a constaté que la problématique était globale : il manquait une telle structure de formation à Antsirabe ! Le bâtiment en construction, il y a un an Initiation à l’informatique Matériel informatique Un centre pour quoi faire ? Pour les adolescents de Mirana Tsiky, comme pour les autres jeunes en difficulté de la communauté urbaine d’Antsirabe, le centre de formation devra leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour entrer directement dans le monde du travail.Parmi les formations déjà envisagées : couture, cuisine, pâtisserie, menuiserie, jardinage, apiculture, petit élevage et informatique. Il s’agira de formations très concrètes et individualisées pour leur permettre d’avoir immédiatement une activité génératrice de revenus, gage de leur autonomie financière. Locaux et équipements Au rez de chaussée, on trouvera...
Déc 12, 2020 | Actualités, Projets Enfance |
Des manuels et des outils de lecture, d’écriture et de calcul … Vendredi 11 décembre, au bureau d’AMADEA à Mahitsy, a eu lieu une distribution de documents et de petits matériels de classe aux responsables et enseignants des 8 écoles primaires impliquées dans le programme VAHATRA (en partenariat avec UEPLM). Il s’agit à la fois de supports pédagogiques pour les enseignants et de supports d’application pratiques pour les élèves. Cette distribution fait suite à une formation de 8 jours organisée au mois de septembre dernier par un formateur de la JICA, l’agence Japonaise de Coopération Internationale. A noter que pour ne pas empiéter sur le temps scolaire, cette formation avait été mise en place durant les grandes vacances scolaires. La formation dont ont bénéficié les enseignants est basée sur la méthode pédagogique TaRL (Teaching at the Right Level), un dispositif né en Inde et introduit à Madagascar dans le cadre du Projet TAFITA qui a été financé par la coopération...
Déc 5, 2020 | Actualités, Developpement communautaire, Projets Développement Durable, Suivi Projets |
Amadea part du principe que pour les paysans, aucune demande d’évolution de leurs pratiques ne peut être efficace tant qu’ils n’ont pas résolu leurs problèmes d’alimentation.Dans les groupements agricoles encadrés par Amadea, cette question est prise en compte de deux façons :– Par l’amélioration de la productivité dans les rizières, grâce à la maîtrise de techniques plus performantes.– Par la diversification des productions et notamment par la pratique de cultures maraîchères de contre-saison et de cultures vivrières durant la période des pluies. (Article de Patrick Johannes) Une alternative ou un complément à la riziculture ? Dans les zones où intervient Amadea, les cultures de contre-saison sont l’alternative logique à la recherche d’une amélioration de la productivité rizicole et à l’évolution vers l’autosuffisance alimentaire. L’amélioration des rendements en matière rizicole est le résultat de l’utilisation des nouvelles techniques et de l’emploi de nouvelles semences, mais aussi et surtout de l’utilisation des rizières pour les cultures maraîchères de contre-saison. La culture de contre-saison dans les rizières est aujourd’hui pratiquée sur près de 95% des zones où intervient Amadea. Cette année, les pépinières ont permis de fournir près de 20% des semences utilisées par les membres des groupements. De plus, près de 30% de ces semences ont été achetées à des producteurs formés par Amadea dans la zone concernée. Préc 1de9 Suiv. Des semences contre des méthodes de culture respectueuses de l’environnement Pour Amadea, la promotion des cultures maraîchères de contre-saison consiste à fournir aux paysans entre 10 et 15 variétés différentes de semences de légumes.En échange, ils doivent s’engager à respecter les procédures techniques préconisées pour chaque variété de légume, à effectuer...
Déc 2, 2020 | Actualités, Comité Franche-Comté |
Depuis 20 ans, à cette période de l’année, le comité franc comtois d’AMADEA est en pleine effervescence. D’ici quelques jours, auraient du débuter le marché solidaire de Noël, à Besançon. Mais – COVID oblige – cette année n’est pas tout à fait comme les autres. Le marché a été annulé et il a fallut trouver une solution pour permettre à la quarantaine d’associations qui y participait régulièrement, d’être malgré tout présentes. Une présence virtuelle Sous l’égide de l’association RECIDEV (Réseau Citoyenneté Développement, un collectif d’associations qui informe, agit et sensibilise en Franche-Comté pour plus de solidarité internationale. ), décision a été prise de substituer au marché «physique», un marché «virtuel» !En à peine un mois, une plateforme de vente en ligne a été mise en place. La boutique virtuelle, alimentée par les 44 associations participantes dont AMADEA, s’est rapidement remplie d’objets en tout genre. Cadeaux à petits prix, nourriture et épices exotiques, artisanat d’art … Il y en a pour toutes les bourses et pour toutes les envies. Adresse du site : http://www.marchesolidairedenoel.fr/ L’initiative, en tout cas, n’est pas passée inaperçue en Franche Comté. Les principaux médias régionaux l’ont relayé et Monique Gry, la présidente du comité régional d’AMADEA, a même eu le plaisir de bénéficier d’un temps d’antenne dans le journal de France 3 Franche Comté. Extrait du journal régional de F3 Franche Comté du 1er décembre 2020 Article à lire également, dans le quotidien «L’est républicain»...
Déc 2, 2020 | Comité Franche-Comté, Sécherie, Suivi Projets |
A Madagascar, la récolte des litchis s’étend de mi-novembre à mi-janvier. Cette année, il semble que la saison soit un peu en avance, ce qui augure d’une bonne qualité des fruits, mais pas forcément d’une grande quantité. Mais avant même que démarre la récolte, les producteurs sont un peu inquiets du manque de réactivité des importateurs européens (principalement) car la crise de la COVID-19 a fortement freiné leurs réservations. Quoi qu’il en soit, c’est une période ou l’arrivée massive des fruits sur le marché a une incidence non négligeable sur le prix accordé aux producteurs.C’est pourquoi, comme pour les autres productions saisonnières, il est important de ne pas «inonder» le marché en produits frais, au risque de faire chuter les prix. Et c’est là tout l’intérêt de la sécherie d’Andranovelona, créée par AMADEA, en partenariat avec le CEAS (Centre Ecologique Albert Schweitzer). En reportant l’arrivée sur le marché de produits qui plus est transformés, les agriculteurs bénéficient des sources de revenus supplémentaires et pérennes. Des fours de séchage à l’énergie solaire Dans la coopérative Tsinjo, les groupements d’agriculteurs ont pu acquérir au début de l’année, 2 fours solaires (ainsi que 2 fours à gaz) supplémentaires. Ils ont été financés grâce à la Fondation EDF, des subventions du Conseil régional de Bourgogne Franche Comté et de la ville de Besançon. Outre le côté écologique et économique de leur fonctionnement, leur installation était devenue une nécessité pour répondre à la fois à la demande des producteurs en capacité de séchage, mais aussi des consommateurs qui apprécient les fruits...