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Comment aider ?
Votre participation nous est indispensable pour continuer !
« Avec très peu de choses ici, on peut transformer des vies là-bas. »
Bénévolat
Vous pouvez nous aider en consacrant de votre temps en France ou à Madagascar pour les actions d’AMADEA.
N’oubliez pas que le bénévolat en France est primordial pour disposer des moyens suffisants à Madagascar.
Vous trouverez ci-dessous toutes les informations utiles.
I - Nos Besoins
- SOUTIEN HUMAIN :
En donnant du temps et en faisant bénéficier les actions d’AMADEA de vos compétences (voir plus bas « votre participation »)
Participer chacun selon ses moyens
- SOUTIEN FINANCIER :
Adhésions, dons et legs.
A noter qu’il est la plupart du temps plus judicieux d’acheter sur place pour économiser les frais de transport et de douane souvent plus élevés que la valeur d’achat de l’objet, pour éviter le risque de perte ou de casse et pour soutenir l’économie locale. Cela est particulièrement vrai pour les manuels scolaires; les manuels français ne sont pas adaptés à l’enseignement malgache.
Actuellement nous recherchons des soutiens financiers pour les projets en cours :
– extension des bâtiments pour l’accueil des enfants.
– création d’un centre de formation professionnelle pour des jeunes placés en centre d’accueil (construction et équipement).
– expédition de matériel nécessaire aux différents projets et au fonctionnement (150 euro pour 1 m3)
– création d’une distillerie pour production d’huiles essentielles.
– des parrainages pour assurer la poursuite des actions déjà en place.
- SOUTIEN MATERIEL POUR DES PRODUITS NON DISPONIBLES A MADAGASCAR :
Culture maraîchère :
Nous avons besoin de diverses semences : artichaut, betterave, carotte, navet, oignon, chou de chine, chou, courgette, épinard, laitue, melon, pastèque, poireau, potiron, tomate, potimarron, haricot, petits pois, pomme de terre, en privilégiant les variétés non hybrides (les techniciens d’AMADEA veillent à les répartir dans des zones choisies pour éviter les croisements naturels, de façon à protéger la biodiversité).
Arboriculture fruitière :
L’idéal serait d’avoir des plants. Ce n’est pas exclu si certains voyageurs peuvent directement les amener avec eux, permettant de constituer des vergers de collection. Cela peut aussi se faire à une plus grande échelle avec des graines pour les porte greffes et des greffons ou boutures le cas échéant.
Poiriers, pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers, agrumes, cerisiers, kiwi
Nous avons besoin également de petits outillages agricoles, notamment en ce qui concerne le greffage.
Ces listes ne sont pas limitatives car le climat des Hautes Terres est proche de celui de France, ce qui permet d’y acclimater la plupart des espèces de fruits ou légumes.
Semences de cultures fourragères : radis et betteraves, trèfles, luzerne…On se rend compte que les premiers freins à l’élevage sont constitués par l’absence de production destinée à l’alimentation des animaux.
En savoir plus sur les actions : environnement, agriculture.
II - Votre Participation en France ou à Madagascar
- PARTICIPER c’est aider au financement des actions par des dons et/ou du bénévolat, principalement en France.
Les personnes souhaitant donner un peu de leur temps seront d’un grand secours.
Exemple de bénévolat pendant vos loisirs ou à l’occasion de stages : organisation d’expositions-ventes, spectacles, repas, tournois sportifs, brocantes, ventes de cartes de voeux, recherche de sponsors, activités administratives, de communication, de sensibilisation au développement…
Un groupe d’amis peut former une antenne locale d’AMADEA.
Vous pouvez aussi inviter à votre domicile vos amis et connaissances pour découvrir l’artisanat de Madagascar et AMADEA. Un membre actif pourra vous assister si vous le souhaitez.
Si votre action est organisée au sein d’une association à but non lucratif (coopérative scolaire, association de parents d’élève, club de sport, etc) dans le cadre de l’éducation au développement ou de la solidarité internationale, AMADEA pourra rétrocéder une participation financière à cette association partenaire.
Aller à la page : JE FAIS UN DON.
- PARTICIPER c’est aussi du bénévolat à Madagascar !
Vous pouvez vous charger de paquets à l’aller et au retour lors de voyages touristiques à Madagascar (seule contrainte : pouvoir échanger ou simplement déposer les paquets dans un hôtel de Tananarive et non à l’aéroport).
Pour les personnes qui souhaitent donner de leur temps dans le cadre de tourisme ou de congés solidaires ou bien effectuer un stage à Madagascar, il est nécessaire de nous faire parvenir un CV incluant les compétences de loisirs et un courrier indiquant les attentes et les disponibilités.
Les personnes intéressées doivent être autonomes et prendre en charge leurs frais de voyage, d’assurances, de déplacement et de séjour.
Un hébergement aux conditions locales et une restauration collective peuvent être proposés moyennant une participation forfaitaire de 49 € par semaine (7 €/jour) + 8 € de frais de dossier (hébergés ou non).
Tous ces frais seront à verser, au moins 3 semaines avant le départ, au siège d’AMADEA, à Aunac, qui transmettra les fonds. La durée du séjour est au maximum celle du visa tourisme soit 90 jours.
Les bénévoles doivent en outre adhérer à l’association.
Pour les enfants nous recherchons plus particulièrement des profils de type :
éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants et éventuellement kinésithérapeute pour la prise en charge d’enfants présentant parfois un retard de développement et des séquelles graves de malnutrition. Les interventions ont lieu dans de très petites structures de type familial comptant un petit nombre d’enfants.
Pour le développement rural, les profils professionnels correspondant aux actions en cours sont tout particulièrement attendus (exemples : couture, tricot machine).
Nous recherchons aussi des particuliers ou des groupes bénévoles prêts à aider à des travaux du bâtiment et en capacité de participer au financement des matériaux.
IMPORTANT : Cependant, ne peuvent être retenues que les candidatures répondant aux besoins du moment et dans des périodes de disponibilité des équipes d’AMADEA sur place.
III - Lutter contre les Principales causes de la pauvreté
– Le manque d’éducation
– La malnutrition
– La faiblesse de l’accès à des financements pour l’acquisition de moyens de production (terres, semences, outils).
- EDUCATION
Nous essayons de trouver des parrainages pour le salaire d’instituteurs ou d’institutrices dans les écoles qui sont dans leur grande majorité multigrades (un maître pour plusieurs niveaux de classes : il n’est pas rare qu’un maître ait à enseigner à l’ensemble des niveaux CP au CM2. En effet les écoles sont ouvertes dans des villages isolés très éloignés et de ce fait comptant peu d’enfants).
Nous équipons les écoles en matériels didactiques, fournitures scolaires et livres.
- LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION
Différentes campagnes sont déjà menées en matière d’éducation nutritionnelle et d’hygiène mais pour que ces actions aboutissent, il faut amener la population à diversifier son alimentation, donc arriver à faire produire des aliments qui n’entrent pas forcément dans les habitudes alimentaires des paysans ou qui ne sont plus disponibles du fait de la perte d’habitude de les produire.
A cet égard, nous menons constamment des campagnes de sensibilisation et de promotion de la culture maraîchère, de l’arboriculture fruitière sans oublier bien sur l’élevage.
- L’ACTIVITE AGRICOLE
Nous avons effectué des micro-crédits avec des faibles taux d’intérêts (12% au lieu des 36% du marché. Ces intérêts participaient aux frais de gestion). Après avoir connu quelques difficultés dans le recouvrement des crédits qui ont été octroyés, nous les avons repris dans le cadre de prêts à des groupements de femmes concernant des projets d’activités génératrices de revenu pour ces groupements.
Actuellement nous orientons les paysans vers des organismes spécialisés et les encadrons dans leur démarche. Nous continuons cependant des microcrédits sous forme matérielle : semences distribuées en début de période culturale, remboursées en fin de saison sous forme de semences.
IV - Quelques témoignages de bénéficiaires
Ces témoignages sont destinés à tous ceux qui ont participé aux actions d’AMADEA (bénévoles, adhérents, donateurs, sympathisants). Ils sont les remerciements des bénéficiaires àvotre intention.
Le nom » AMADEA « , je l’ai entendu pour la première fois il y a quelques années de la bouche d’un de mes voisins lorsque j’ai voulu acheter des légumes. Il m’a conseillé d’aller voir Mme Suzanne à son jardin, non loin du village. Quelle ne fut pas ma surprise devant des plates-bandes bien entretenues recouvertes de courgettes, tomates et brèdes de toutes sortes et bien d’autres légumes dont j’ignore les noms. Je n’ai pas pu me retenir et j’ai demandé à cette mère de famille d’où elle avait appris la culture de ces beaux légumes. D’un air fier et contenu, elle m’a avoué que les semences, les suivi-techniques, et même l’utilisation de toute cette diversité, elle les a eus de l’AMADEA. Mon étonnement s’amplifia quand elle m’a détaillé la coopération qui existe entre les groupements de paysans et cette association.
-« L’insuffisance alimentaire n’est plus connue chez nous depuis que nous travaillons avec l’AMADEA », affirma Mme Suzanne, » Nous ne cultivons pas seulement pour nos besoins quotidiens, mais aussi pour avoir de l’argent. Les frais de scolarité de nos enfants, l’assistance à leur santé et bien d’autres menues dépenses de la famille, le prix de nos légumes peut bien y subvenir « .
Voulant en savoir un peu plus sur les activités de cette association, j’ai consacré une journée pour rencontrer quelques membres des groupements des villages voisins. On m’a dit que dans la commune d’Antanetibe plus d’une trentaine de groupements sont encadrés par l’AMADEA – Témoignages concrets : les jardins de légumes, les vergers, les étangs à poissons, les cultures de contre-saison, les écoles, les cours de cuisine, la PMI, et bien d’autres activités sociales.
– » Nos rizières produisent deux fois par an : après la récolte de riz, on y cultive des légumes. La rentabilité a triplé grâce aux conseils et aux suivis des techniciens de l’AMADEA. Nous remercions beaucoup cette association » (Mme Razanarison de Miantso)
– » Nous traversons sans crainte la période de soudure depuis que nous travaillons avec l’AMADEA. Nous produisons beaucoup à tel point que maintenant,nouscherchons le marché pour écouler nos pommes de terres, nos courgettes et nos volailles » (Madame Juliette d’Antanetibe)
– » L’AMADEA nous a mis sur la vraie voie du développement. La création d’emploi entreprise par cette association nous apporte beaucoup d’avantages. Tout le monde travaille. Tous les domaines sont traités par cette association : santé, éducation, économie, environnement, etc… » (M Théophile de Mahazaza)
– » La contribution de tout un chacun, dans tous les villages où opère l’association, a renforcé énormément la sécurité. Lorsque chaque foyer possèdera son verger, personne n’aura plus besoin de voler les fruits du jardin d’à côté » (Mme Lioka de Miantso )
-Cette association est très appréciée et sa présence dans la commune est une bénédiction. « Jusqu’à maintenant, l’AMADEA nous a beaucoup facilité la vie. Nous souhaitons qu’elle puisse aussi nous soutenir sur les bourses d’études des enfants orphelins » (Un chef d’établissement scolaire)
Pour terminer, je ne peux que louer les efforts déployés par ceux qui ont étudié, réalisé et apporté cette » norme » (méthode) de développement adaptée à la pensée et à la réalité de la région et remercier tous ceux qui y ont contribué.
Monsieur BONHEUR, retraité, ancien Directeur du Collège de Mahazaza
V - Quelques témoignages de bénévoles
Interventions dans les établissements scolaires :
Depuis 1998, nous intervenons dans les lycées, collèges, écoles primaires et maternelles. A la demande du Conseil Général de Charente, nous accompagnons, dans les établissements scolaires, les actions de décentralisation du festival « Musiques Métisses » ayant pour thème Madagascar.
Le but est de sensibiliser les enfants à la misère dans le monde, et bien entendu à Madagascar, ou de faire découvrir d’autres cultures, dans le cadre de l’éducation au développement.
Nous le faisons, pour les collèges, dans les DCI, sous forme de projections et d’échanges avec l’appui de panneaux. Nous disposons aussi d’un support vidéo adapté aux enfants. Cette action de sensibilisation est l’occasion dans la plupart des établissements de présenter l’artisanat malgache aux enfants, avec l’accord des responsables, ou aux parents, après les heures de classe. Certains groupes d’élèves décident de consacrer leur projet pédagogique à vendre eux-mêmes cet artisanat pour participer concrètement.
L’accueil reçu nous encourage à continuer notre action. Nous sommes prêtes à former toutes les bonnes volontés qui veulent en faire autant.
Irène et France (Charente)
En Touraine, diverses initiatives :
Depuis 4 ans maintenant, je participe au marché de Noël de mon village.
La 1ère année, timidement, j’installais tous mes beaux objets malgaches (« piqués » au comité Charente !) sur une petite table dans un coin de la salle des fêtes.
Et le soir, lorsque si cette petite table était vide, j’avais par contre le cœur rempli de joie à l’idée que l’argent récolté (500 euros) allait profiter à tous ces enfants dont on aime à imaginer les sourires plutôt que la détresse ! De plus, j’étais étonnée et ravie de voir comment les « clients » ou badauds apprécient ce genre d’action.
Année après année, les gens se sont habitués à ma présence, ils connaissent maintenant AMADEA et ses actions et viennent pour compléter leur collection d’objets en corne, en bois… ou sont pressés de voir quels nouveaux objets je vais leur faire découvrir.
Au fil des années les ventes ont progressé, ma table s’est largement allongée et le montant total des ventes a considérablement augmenté.
Mieux, des amis, une voisine et même un client ont eu envie de se joindre à nos actions et vendent également des articles sur les marchés de Noël de leur village. Avec les ventes faites sur le lieu du travail, chez les amis (façon vente « tupperware » !), nous étions très fiers d’annoncer la récolte de près de 2000 euros à Noël dernier.
Je dois aussi remercier très chaleureusement mes amies coiffeuses du salon Défini’tifs à Luynes qui me laissent exposer de l’artisanat dans leur salon depuis maintenant 3 ans. Les clients se sont habitués à ces objets, savent qu’ils trouveront ici des idées de cadeaux originales, prennent connaissance des activités AMADEA. Elles contribuent à faire connaître AMADEA et les projets que nous défendons. Grâce à cet espace mis gracieusement à notre disposition, des ventes régulières se font tout au long de l’année.
Nous avons aussi participé à un vide grenier au profit d’AMADEA. Nous avons proposé à notre entourage de les débarrasser des objets qu’ils n’osaient pas jeter tout en faisant une bonne action. Nous leur avons reversé le montant que nous avons pu tirer de leur(s) objet(s) et les avons engagé à faire un chèque de ce même montant en don à AMADEA. Et c’est comme cela que nous avons réussi à vendre toutes sortes de bric à brac de valeur. Cela a permis de récolter de l’argent pour aider les actions mises en œuvre par AMADEA, et a permis aux « donateurs » de bénéficier de la réduction d’impôt effectuée sur les dons aux associations d’utilité publique (60% !).
L’avenir en Touraine ?
Nous allons continuer de faire connaître Amadea…
– en rendant visite à quelques écoles de notre région afin de sensibiliser les enfants à nos actions, à la solidarité internationale et pourquoi pas nous ouvrir des portes pour des ventes d’artisanat ?
– En poursuivant la vente d’artisanat ou la vente en vide grenier
– En fidélisant le petit groupe de volontaires
Au départ, j’avais certes envie de m’engager mais je craignais que cela ne me prenne trop de temps.! Force est de constater que cet investissement en temps est minime au regard de l’aide qu’on peut apporter ! Et quel bonheur de participer ! Si vous-mêmes qui lisez ces lignes, vous hésitez encore, je vous y invite, foncez, les petits ruisseaux font les grandes rivières, chacun d’entre nous peut apporter un peu, beaucoup, et pourquoi pas passionnément…
Marie-Anne (Tours)
Isolés, mais pas tout seuls :
Dans la région Alsace, nous ne sommes que quelques familles adhérentes à AMADEA, et nous avons toujours hésité à constituer un comité. Notre dispersion et le manque de disponibilité freinaient notre désir d’aider les projets de développements de l’association.
Toutefois, avec l’aide ponctuelle de bonnes volontés, nous nous sommes lancés dans quelques actions à notre échelle :
– depuis 3 ans, nous avons pu tenir un stand de vente d’artisanat au Festival de Rues de Colmar, grâce au stock et à l’aide du comité Franche Comté (merci aux familles qui ont participé).
– nous avions l’habitude de nous retrouver un dimanche en été avec les 4 ou 5 familles de la région. Cette année, nous avons organisé un repas malgache où nous avons invité familles et amis. Grâce au concours de Cécile, une amie malgache désireuse d’aider son pays d’origine, l’ambiance et les saveurs de Madagascar ont ravi les 85 convives.
– avant Noël, le comité Franche Comté nous a « prêté » un stock d’artisanat, et nous avons invité nos connaissances à défiler tout un samedi dans notre salon pour y choisir le cadeau adéquat ou la soubique indispensable, tout en buvant un café.
Bilan : nous avons vendu pour près de 4000 Euros d’artisanat dans l’année et reversé les bénéfices du repas malgache à Amadea.
Une pierre toute seule n’est qu’une pierre, mais à plusieurs elles font une maison !
Geneviève et Jean-Yves (Alsace)
PARTICIPER c’est « Nous aider à regarder devant ».