Bien, mais peu mieux faire ! Le traditionnel marché solidaire de Noël, organisé du 8 au 19 décembre à Besançon a souffert de la situation sanitaire actuelle. Moins de visiteurs … Plus de contraintes … Mais une bonne ambiance et quelques promesses pour l’avenir.
L’an passé, le marché solidaire de Noël organisé par RECIDEV n’avait pu se tenir «in situ». Il avait été remplacé par une boutique virtuelle en ligne dans laquelle les associations habituellement participantes avaient pu proposer quelques idées de cadeaux solidaires à commander puis à venir retirer en un lieu donné.
Cette année, pour la quarantaine d’associations participantes dont AMADEA, retour à la manifestation habituelle avec toutefois quelques aménagements et contraintes.
Obligation pour les visiteurs comme pour les exposants, de présenter un pass sanitaire et de respecter en permanence les mesures de distanciation.
Annulation du Repas du monde organisé à tour de rôle par certaines des associations participantes. Ce repas solidaire faisait à la fois l’originalité de la manifestation … et permettait de remplir les caisses !
De ce fait, les visiteurs ont été moins nombreux qu’espérés, mais heureusement, toujours très intéressés par ce qui était proposé sur les stands.
Une demande de produits naturels à satisfaire
Pour Amadea qui a mobilisé 27 bénévoles durant 10 jours, le bilan est positif et montre l’attachement des habituels visiteurs du salon à nos activités. Beaucoup de questions ont été posées sur la situation à Madagascar, notamment au regard de la famine qui sévit dans le sud de l’île.
Si les ventes d’artisanat vont permettre au comité de franche Comté d’envoyer un «joli chèque» à la fédération nationale, ce marché a fait ressortir les difficultés pour assurer un approvisionnement régulier et suffisant en épices, fruits séchés et savons.
Cette année, la demande a été particulièrement forte de la part de visiteurs qui avaient déjà fait ce type d’emplettes il y a 2 ans et même l’an passé, dans la boutique virtuelle. Un peu de déception pour eux de ne pas retrouver ces mêmes produits en quantité suffisante, mais le comité espère qu’en janvier, une prochaine livraison permettra de leur donner satisfaction.
C’est en tout cas la preuve que les produits de la coopérative Tsinjo ont du succès et qu’il y a un marché à développer, à Madagascar comme en France.