Une fête des sarments très réussie

Dimanche 13 mars, le comité AMADEA de Gironde a participé à la 7e fête des sarments organisée au domaine viticole de Château Méric Chante l’Oiseau, à La Brède. A cette occasion, les membres du comité ont préparé un repas solidaire aux accents malgaches. Pour une première, la manifestation s’est avérée être un franc succès. 88 repas ont été servis (dont 16 repas enfants).A souligner le partenariat avec la boulangerie de Bègles, Orge et froment , qui a fourni le pain.En plus de la préparation du repas, le comité avait installé un stand de vente d’artisanat malgache.Les bénéfices réalisés permettront de soutenir les actions engagées par AMADEA à Madagascar. Quelques images de la journée … Cliquer sur une image pour lancer le diaporama) Qu’est-ce que la fête des sarments ? Au printemps, après la première taille de la vigne, c’est le moment de venir ramasser les sarments pour en faire de petits fagots … Ils égailleront les barbecues du porchain été ! Traditionnellement, les sarments sont laissés au sol, dans les rangs, ou alors mis en tas en bout de parcelle. Tout un chacun peut venir, à piéd ou en voiture et emporter ce qu’il souhaite … C’est gratuit...
Après les cyclones : comment vos dons ont été utilisés !

Après les cyclones : comment vos dons ont été utilisés !

Après le passage des cyclones Batsirai et Emnati à Madagascar, la ville de Mananjary a été l’une des plus dévastées, sur la côte Est de l’île. Les dons collectés en France ont été rapidement utilisés afin de venir en aide à la population sinistrée. Au début du mois de mars, 2 médecins d’AMADEA se sont rendus sur place pour identifier et cerner les besoins des habitants, que ce soit pour la reconstruction de leurs maisons ou pour reprendre leurs activités génératrices de revenus. L’objectif d’AMADEA, dans l’utilisation des fonds récoltés, était de permettre aux bénéficiaires de disposer des moyens matériels de base afin qu’ils puissent, le plus rapidement possible, revenir à une vie normale. La priorité étant avant tout de reconstruire les maisons, l’aide a consisté en l’achat des matériaux de construction comme des planches, des poteaux ou encore des éléments de couverture pour les toitures. Dans le même temps et pour permettre aux sinistrés de reprendre au plus vite leur activité économique alors qu’ils avaient tout perdu, l’association a acheté et distribué en fonction des besoins recensés, des seaux, des marmites, des moules à pain, des plateaux, etc … De quoi leur donner rapidement de quoi vivre et de financer la reconstruction. Portraits de sinistrés (cliquer sur une image pour lancer le...
AMADEA fête les droits de la femme

AMADEA fête les droits de la femme

Le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes, est une journée de mobilisation générale pour toutes les femmes, membres des groupements de paysans AMADEA. À cette occasion, de nombreuses actions ont été organisées à Mahazaza et à Andranovelona. Dans une ambiance que les groupements de femmes ont voulu particulièrement festive cette année, les nombreuses activités organisées tout au long de la journée ont été autant d’occasions de rappeler que les droits des femmes sont encore trop souvent bafoués.  Des joutes oratoires …. Ainsi, au cours du concours de poèmes qui révèle de vrais talents, les femmes évoquent des sujets graves : les violences conjugales et la procédure à suivre pour porter plainte à l’encontre du maritoutes les formes d’agressions dont elles sont toujours victimes, l’indépendance financière,la possibilité d’exercer n’importe quel métier au même titre que les hommes, l’exercice de responsabilités électives  De même, dans les joutes des troupes folkloriques (que l’on appelle aussi « vakodrazana »), les formes d’inégalités entre hommes et femmes occupent une grande place. Ces envolées intellectuelles qui, pour la plus grande joie du public, marient gravité et humour, tournent en dérision des clichés de la vie quotidienne et déclenchent souvent les éclats de rire de l’auditoire. Préc 1de7 Suiv. … Et des joutes sportives ! Qu’elles aient 16 ans ou plus de 50 ans, les activités sportives rencontrent aussi un grand succès auprès des femmes de tous âges. Elles se livrent avec un engouement certain à toutes sortes de course :  courses à pied, courses à vélo, course dans les sacs de jute … Ces femmes qui – pour la plupart – sont des mères de famille,...
Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Un nouveau pas a été franchi dans le développement de la coopérative agro-alimentaire Tsinjo, à Andranovelona. Les emballages des fruits séchés seront maintenant agrémentés d’un code barre pour pouvoir être commercialisés dans les grandes surfaces du pays. Pour étendre la commercialisation de sa production aux grandes surfaces d’Antananarivo, il est en effet nécessaire de se conformer aux besoins de la grande distribution en matière d’étiquetage et de gestion des stocks. Aujourd’hui, cela signifie qu’il faut créer des codes barres pour chaque produit que TSINJO veut commercialiser (ananas séchés, gingembre, litchis séchés, physalis séchés, etc). Grâce à des générateurs disponibles sur internet, les codes barres de type EAN13 ont pu être créés avec une nomenclature pour l’instant aléatoire. Reste à présent à voir si cette nomenclature sera acceptée dans les magasins. Actuellement, les paysans de TSINJO vendent déjà une partie de leur production sur les marchés locaux, et les foires ainsi qu’en France, par l’intermédiaire des comités régionaux d’Amadea. Rédaction : Lucie Fornage, volontaire en service civique Une plus grand visibilité à Madagascar Cette action est importante car elle permet de valoriser la production des paysans locaux afind’améliorer leur niveau de vie et d’accéder à un revenu supplémentaire. De plus, la coopérative ainsi que sa production de physalis (frais et séchés) ont obtenu très récemment la certification BIO, ce qui donnera davantage de visibilité dans les grandes surfaces.« Depuis 2020 et leur nouveau packaging, les produits KOPERATIVA TSINJO commencent à se faire remarquer sur le marché malgache. Et grâce à Lucie (volontaire en service civique) qui a créé un code barre pour chaque produit, cela va grandement faciliter la coopération...
Reprise des cantines du programme Vahatra

Reprise des cantines du programme Vahatra

«Moi j’préfère manger à la cantine … »Pierre Perret S’ils connaissent la chanson, les écoliers dAnkarefo et les autres doivent surement la chanter avec plaisir.Depuis le 14 février, les cantines ont repris dans les 11 écoles et collèges du programme VAHATRA.Ce programme lancé il y a déjà 3 ans, permet de servir des repas chauds aux enfants 4 jours par semaine et ce, durant 14 semaines, de février à avril. Fruit du partenariat entre AMADEA et l’association UEPLM « Un enfant par la main », le programme VAHATRA permet d’éviter l’absentéisme scolaire durant la période de soudure alimentaire, lorsque les réserves de la dernière récolte sont épuisées et en attendant que la nouvelle récolte commence. Mise à jour du 22 février : Les cantines scolaires vont être prolongées de 8 semaines. Après la COVID, la sécheresse et les inondations, les paysans sont confrontés à des difficultés majeures dans l’organisation de leur quotidien. Pour cette raison, AMADEA et son partenaire UEPLM ont décidé de porter à 22 semaines, la durée d’organisation des cantines scolaires dans les école et le CEG des communes d’Antanetibe, Mahazaza, Fihaonaba et Miantso. Tout le monde participe ! Pour que le système mis en place puisse fonctionner, tout le monde est sollicité.Les enfants apportent le riz et le bois pour la cuisson des aliments. Les parents d’élèves assurent la préparation des repas, la distribution des plats et la surveillance de la cantine.Le programme VAHATRA prend en charge l’achat des aliments complémentaires : légumes et fruits (de plus en plus produits pas les paysans eux-mêmes), viande, etc. De plus, les médecins et techniciens nutritionnistes de l’association veillent à l’équilibre...