Petite restauration en vue à Andranovelona

Inaugurée au début de l’année, la boutique de vente installée à l’entrée de la coopérative Tsinjo, à Andranovelona, prévoyait également un espace de restauration pour permettre aux visiteurs de faire une pause-déjeuner sur la route de Majhunga. Avec l’épidémie de Covid-19, l’ouverture du restaurant n’a pu avoir lieu comme prévu… Mais ce n’était que partie remise ! La boutique artisanale et son restaurant, au PK45 – RN4 à Andranovelona Petit rappel : au printemps dernier, une formation avait été lancée pour quelques jeunes susceptibles d’assurer la restauration dans les nouveaux locaux. Il s’agissait principalement d’une formule snack avec pizzas et petits plats rapides à confectionner. Mais avec la reprise de l’épidémie de Coronavirus, l’activité de la sècherie avait du être stoppée et avec elle, le lancement du projet. Aujourd’hui, les affaires repartent ! Dans l’optique d’une ouverture prochaine du restaurant, a priori avant la fin de l’année, d’autres jeunes susceptibles de faire fonctionner le restaurant ont été identifiés et sélectionnés. En attendant que la décision d’ouverture soit officiellement prise, ils se préparent à accueillir leurs futurs clients. Pour les aider, en guise de «cobayes», il y avait dernièrement les techniciens d’Amadea réunis le 15 octobre pour effectuer la distribution des kits d’enseignement aux instituteurs et institutrices des écoles AMADEA (lire l’article ici) . Cliquer sur une image pour lancer le diaporama Cuisine … et dépendances ! A noter que les futurs gérants du restaurant seront également chargés d’assurer la vente des produits de la coopérative TSINJO (fruits séchés, confitures, pâtes de fruits …) ainsi que les produits de SAVONIKO (savons) et de MADASOIE (écharpes et écheveaux de...
Distribution des kits d’enseignement dans le cadre du programme VAHATRA

Distribution des kits d’enseignement dans le cadre du programme VAHATRA

Vendredi 15 octobre 2021, tous les enseignants du programme VAHATRA (Ecole Amadea et Ecoles Primaires Publiques) ont reçu de la part d’AMADEA et de UEPLM, leurs «kits d’enseignement». Un moyen, pour eux, de mieux accompagner les enfants dans leur parcours scolaire et éducatif. Selon les formatrices qui sont intervenues en amont de cette distribution, ces kits constituent les fournitures de base nécessaires aux institutrices et instituteurs pour améliorer leurs capacités d’enseignement dans les différents niveaux des écoles préscolaires et primaires. Le but de cette distribution et donc de permettre aux enseignants de mettre en pratique les techniques pédagogiques qu’ils ont apprises sans que les problèmes de matériel ne constituent un frein. Reportage : Annie Christelle Pour les enseignants de la zone Ouest, la distribution s’est déroulée à Andranovelona.19 kits ont été distribués (sans compter ceux prévus pour les enseignants qui n’ont pas pu assister à cette distribution) Pour les enseignants de la zone Est, la distribution a eu lieu à Antanetibe où 21 kits ont été distribués. A l’école publique d’Andranovelona A l’école AMADEA d’Antanetibe Des kits qui répondent aux demandes des enseignants En aout dernier, avant la fin des grandes vacances, les enseignants du programme VAHATRA avaient été conviés à une semaine de formation (voir l’article ici) et c’est durant ce stage que la liste des outils et des supports pédagogiques nécessaires a été...
Journée mondiale du lavage des mains

Journée mondiale du lavage des mains

Depuis 2016, sous l’égide de l’OMS, la Journée mondiale du lavage des mains est organisée chaque année le 15 octobre. Elle permet d’attirer l’attention sur cette activité basique, mais qui constitue néanmoins l’un des moyens les plus importants de prévenir les maladies et de sauver des vies.A Madagascar, AMADEA intervient dans les écoles qu’elle accompagne pour sensibiliser enfants et parents à l’importance d’une bonne hygiène des mains. Reportage : Annie Christelle L’opération s’est déroulée dans toutes les écoles du programme VAHATRA. Mais alors que les écoles publiques ont été dotées par l’Etat du matériel de lavage offert par l‘UNICEF, AMADEA l’a fait spécialement réaliser pour l’opération avec le même objectif : mettre à disposition des bidons d’eau et du savon afin que les enfants puissent se laver les mains facilement.Illustration dans 2 écoles : à Ankarefo et Tsitakondaza. A l’école d‘Ankarefo A l’école de Tsitakondaza Une action de sensibilisation réalisée en amont « Se laver les mains avant de manger » … « Se laver les mains en sortant de la douche » … « Faites-vous des amis de l’eau et du savon » … « Se laver les mains après avoir joué » …Dans les écoles « AMADEA », les affiches avec les slogans de cette journée ont été préparées et réalisées par les enfants alors que dans les écoles publiques, des posters ont été fournis par l’Etat Malagasy. (Cliquer sur une image pour lancer le diaporama) Démonstration par l’exemple ! Se retrousser les manches … Croiser les doigts … Frotter avec les ongles … Bien savonner les paumes ainsi que les espaces entre les doigts … Laver puis rincer les avant-bras …Les médecins ainsi que les animatrices d’AMADEA...
Amadea s’affiche au 7e salon de la gastronomie, à Antananarivo

Amadea s’affiche au 7e salon de la gastronomie, à Antananarivo

Du 30 septembre au 2 octobre, avec les représentants des groupements agricoles et ses différents partenaires des ateliers de transformation d’Andranovelona, d’Amberomanga et d’Antsirabe, Amadea participe au salon de la gastronomie organisée par l’Alliance Française d’Antananarivo. En 2019, cet événement avait rassemblé plus de 7 000 personnes et une centaine de professionnels, principalement des restaurateurs, de jeunes entrepreneurs, des producteurs, des distributeurs de produits agroalimentaires et gastronomiques ainsi que des acteurs de la formation professionnelle. Pour cette 7e édition du salon de la gastronomie, l’accent est porté sur la valorisation des jeunes entreprises innovantes dites « jeunes pousses » dans l’entreprenariat agricole et agroalimentaire. Et justement, à travers les activités de transformation de la coopérative Tsinjo, AMADEA est au centre du débat. Parmi la quarantaine de stands installés dans les jardins de l’Alliance Française, AMADEA est encore une fois particulièrement bien représentée. Toute les produits élaborés par les acteurs de la Coopérative Tsinjo, de l’atelier de spiruline d’Antsirabe, de la savonnerie Savoniko ou encore de l’unité de tissage Mada’Soie, sont ici présentés. C’est une très importante vitrine publique pour l’association et pour les groupements d’agriculteurs. Sous l’impulsion de Christianna Rama, responsable de la commercialisation d’AMADEA, toute la gamme des produits créés et développés au fil des années trouve un débouché potentiel. Préc 1de32 Suiv. Reportage photo : Annie Christelle A noter que vendredi 1 octobre au Tamboho Boutik Hôtel à Ambodivona, se déroulera un des moments phares de la manifestation : une soirée de gala et de show culinaire avec la participation de plusieurs Grands Chefs Malagasy et...

AMADEA sous toutes les coutures

Lola Elissalde est étudiante en anthropologie sociale* à Paris, mais elle vit en Nouvelle Aquitaine. Il y a quelque temps de cela, elle est entrée en contact avec AMADEA afin d’étudier l’humanitaire sous un angle anthropologique, notamment à travers le prisme d’une association. Au bout de son travail, il y aura un mémoire qu’elle doit rendre en mai 2022.* L’anthropologie sociale est l’étude des groupes et sociétés humaines en essayant de comprendre le sens que les individus donnent à leurs actions et à leurs discours. Lola a plutôt pour habitude d’être la personne qui pose les questions, mais pour cette fois, elle a accepté d’inverser les rôles et de répondre aux nôtres, et nous la remercions ! Le parcours de Lola démontre un certain goût pour l’analyse et surtout sur son envie de comprendre ce qui l’entoure. Elle s’est tout d’abord lancée dans des études d’archéologie, mais elle a ensuite souhaité quitter le monde des objets inanimés pour celui des vivants et se réorienter dans des études en anthropologie et ethnographie. Mais pourquoi le choix d’AMADEA ? Le choix s’est fait plutôt naturellement. Sensibilisée à l’action humanitaire à Madagascar par ses origines malgaches, Lola a pris contact avec différentes associations et ONG basées sur la Grande Île. Finalement, un premier contact a été établi avec Marie-Thérèse Miremont, notre présidente, et un bon feeling s’est tissé … L’aventure a commencé. Au départ, le mémoire devait faire part belle à l’alimentation, toujours sous un angle anthropologique, notamment en se rendant directement à Mahambo pour y étudier le centre de nutrition. Il s’agissait ici de comprendre les enjeux sociaux que peut représenter...