Déc 9, 2015 | Developpement |
L’huile alimentaire est devenue un luxe à Madagascar du fait de son prix (rapportée à notre niveau de revenus, elle équivaudrait à environ 100 euros le litre). L’huile de table est pourtant indispensable aussi l’équipe d’Amadea et les groupements paysans ont décidé de se tourner vers la culture d’oléagineux (arachides, soja, tournesol ou autres) et de donner les moyens aux paysans de produire eux-mêmes l’huile nécessaire à la consommation de leurs ménages. Deux presses ont été achetées, une pour chacune des deux zones d’intervention agricole d’AMADEA. L’une est à main du fait de l’absence d’électricité dans de nombreux villages (cependant un moteur a été adapté pour, là où il y a de l’électricité, épargner les efforts physiques qui sont importants sur la durée de la tâche) et l’autre motorisée (moteur externe pour en faciliter les réparations éventuelles). Les paysannes peuvent apporter leur récolte et repartir avec leur huile. Les déplacements à faire ne seront pas trop importants; la distance pourra se parcourir à pied car ces femmes n’ont pas de moyens de locomotion. Ces presses ont commencé à être utilisées avec le début de production d’oléagineux sur le secteur. En octobre 2015, une personne a été affectée à l’activité huilerie. Les 2 presses sont réunies actuellement dans le même local. Le rendement est excellent. Le tournesol qui se presse à froid à la préférence par rapport à l’archide qu’il faut chauffer. De ce fait la culture de tournesol qui était au stade d’essais va être accrue. Elle aussi donne de bons résultats. Ce projet a reçu le soutien de personnes privées, de la région Franche-Comté, de...
Nov 26, 2014 | Projets Développement Durable |
Pendant l’année 2014, AMADEA a répondu favorablement à la demande de villageois de trois nouvelles communes, convaincus par ce qu’ils ont pu constater de l’évolution sur les communes où AMADEA était intervenue pour le développement de l’agriculture familiale. Ces villages sont situés sur le pourtour des zones habituelles d’intervention d’AMADEA,sur les communes de AMBOHITROMBY et MAHAVELONA. Il s’agit de la duplication des actions d’AMADEA, décrites dans les différentes pages de ce site, en particulier celles consacrées au développement. Des fonds supplémentaires ont dû être engagés pour l’achat de matériel, intrants, semences, pour les formations, l’accompagnement technique, les déplacements etc etc. Un envoi par container est venu compléter le tout : semences indisponibles à Madagascar, matériels agricoles, vélos mais aussi gros matériel pour la maintenance. Du fait des distances de plus en plus importantes à couvrir, deux techniciens ont été dotés de motocyclettes. Ces réalisations ont été faites avec le concours financier de Pays de Savoie Solidaires, de la région Aquitaine, la région Poitou-Charentes et le conseil général de Charente. Agriculture familiale: Cette année 2014 qui célèbre l’année internationale de l’agriculture familiale est l’occasion pour tout le monde de constater que, finalement, c’est la forme d’agriculture qui est la plus à même d’apporter une réponse aux plus grands défis que nos sociétés actuelles doivent relever, bien au-delà de la simple sécurité alimentaire. Amadea veut promouvoir une agriculture centrée sur l’homme et respectueuse des valeurs de celui qui la pratique et, sans l’avoir nommée ainsi, elle a toujours promu l’agriculture familiale car elle apparait comme la plus à même de permettre la gestion rationnelle des ressources naturelles et la préservation de...
Juil 24, 2014 | Enfance |
AMADEA a choisi de s’installer dans cette zone rurale de la côte Est, dépourvue de structures, pour être au plus près des très nombreux enfants qui y souffrent de grave malnutrition et souvent restent handicapés à vie. AMADEA forme les mères à la préparation de la nourriture pour leurs enfants en bas âge, à partir de produits locaux. Les règles d’hygiène sont aussi enseignées et inculquées lors de la mise en pratique au centre. Le centre de renutrition travaille en collaboration avec les organismes publics ou associatifs locaux œuvrant dans ce domaine et tout particulièrement avec la SEECALINE, projet gouvernemental dans le domaine de la renutrition qui intervient à Mahambo. L’identification des enfants qui nécessite une action de renutrition est effectuée grâce à ce partenaire et les actions que nous menons sont définies pour être complémentaires de celles qu’il mène déjà, d’autant plus que la collaboration se fait en intégrant certains intervenants de la SEECALINE à notre projet. Des enfants ont encore besoin de nous. L’activité de nutrition a débuté avec 30 puis 60 enfants. Le centre prend aussi en charge les femmes enceintes dont la malnutrition met en danger leur bébé. En 2014 nous pouvons constater les effets positifs des actions des années passées. Les mères qui ont suivi une formation lors des séances de renutrition d’un de leurs enfants savent maintenant préparer une alimentation adéquate pour leur nouveau bébé, avec les produit locaux. Si la situation s’améliore pour les villageois qui habitent à proximité du centre, les besoins restent importants dès qu’on s’éloigne un peu mais pour y satisfaire il faudrait d’autres parrains ou mécènes (voir Projets...
Juil 24, 2014 | Archives |
Depuis la première classe de mer initiée en 2006 (cf ci-dessous) et le succès rencontré, chaque année les enfants du centre Mirana-Tsiky vont passer quelques jours au bord de la mer à Mahambo et réciproquement, les enfants du centre Nomena vont découvrir Antsirabe. A l’initiative de Chantal Didaux, les enfants des petites classes d’Antoby, village des Hauts Plateaux, ont pu découvrir l’Océan Indien. « J’ai annoncé aujourd’hui la classe de mer prévue pour le mois de novembre. Ils étaient heureux comme des petits enfants, je parle des parents ! « oui !!! »( en malgache ça fait très enfantin). « Nos enfants vont voir la mer ! » « et les parents, ils peuvent venir ? » …. Ils n’en finissaient plus de « me » remercier : je leur ai dit, c’est Amadea et Chantal Didaux qu’il faut remercier. D’ailleurs, Chantal va venir fin octobre, vous allez l’héberger (à Antoby) et là, vous aurez l’occasion de la remercier comme elle le mérite ! » Extrait d’un message de Lalao Johannes du 30 septembre 2006 Le voyage : Départ imminent – Restauration en cours de route Arrivés – Prêts pour la classe – Le tableau est là ! C’est comme ça l’Océan Indien? – Surprenant! – On y va! « LA GRANDE AVENTURE… commence dès 4 h du matin le 8 novembre 2006. Le taxi-brousse amène les 14 élèves et les 8 maîtresses de leur village à Tana ; la moitié n’avait jamais vu la ville !! A 7h départ pour un périple de 12h entrecoupé de diverses pauses et surtout un arrêt dans le port de Tamatave...
Juil 24, 2014 | Developpement, Projets Développement Durable |
Les groupements paysans du secteur de Fihaonana ont initié des pépinières villageoises qui produisent des jeunes plants, des greffons de fruitiers ou d’arbres destinés à la construction ou la combustion. Les plantations sont, en outre, un moyen efficace de protection des sols. Travail dans la pépinière Plantation sur site Ce projet a reçu le soutien du conseil général de...