Des plants d’arbres pour les groupements agricoles

Des plants d’arbres pour les groupements agricoles

Le reboisement fait partie du volet traditionnel des actions d’Amadea en faveur de la protection de l’environnement. Depuis quelques années, un partenariat s’est instauré avec l’ONG « Graine de vie » et sa pépinière implantée au sein du domaine du Père Pedro, à Ambohimangakely, une commune proche d’Antananarivo. (reportage : Christelle Randrianaivotsimba) C’est une opportunité pour Amadea et les paysans avec qui l’association travaille, d’ajouter de la diversité aux plants qui sont déjà produits dans les pépinières paysannes des groupements. Cette année, nous avons d’ailleurs profité de l’opération pour y emmener les responsables des pépinières afin qu’ils s’instruisent de l’expérience de cette grande plantation d’arbres. Cliquer sur l’image pour l’agrandir ou/et utilisez les flèches pour faire défiler Préc 1de12 Suiv. Environ 4000 plants parmi lesquels des arbres forestiers et ornementaux (jacaranda, baobab, terminalia mantaly) ou encore des  arbres fruitiers (citronniers, pêchers, manguiers, papayers, caféiers, avocatiers, etc.) sont ainsi ramenés sur les zones d’intervention, au profit des membres du VTMMA, les groupements de paysans qui travaillent avec Amadea. L’opération se fait également au bénéfice des écoles qui souhaitent participer à l’opération « Un élève un arbre », une opération initiée par le ministère de l’éducation nationale, en partenariat, cette année, avec le ministère de...

Test de packaging à la foire’fouille de Noël

Christianna, notre nouvelle responsable de la commercialisation pour les production des différentes coopératives encadrées par Amadea, effectue sa première vente exposition. Elle participe à la Foire’fouille de Noël, du 21 au 24 décembre au Palais des sports Mahamasina, à Antananarivo. Son objectif avec les écharpes de Madasoie et toute la collection de fruits séchés de la coopérative Tsinjo : obtenir des retours sur les changements effectués en termes de packaging et de logo. On ne doute pas qu’ils seront positifs...
Ouverture en vue pour le centre de formation d’Antsirabe

Ouverture en vue pour le centre de formation d’Antsirabe

Enfin ! Les travaux de construction et d’aménagement du Centre de formation d’Antsirabe sont parvenus au stade des finitions. Après une phase de recensement et d’identification des formations à mettre en place avec les différents partenaires concernés, les premiers stagiaires devraient pouvoir être accueillis dans le courant de l’année 2021. C’est l’occasion de revenir sur l’origine de ce projet et sur les missions que le centre devra remplir. Un peu d’histoire … Construit à proximité immédiate du centre Mirana Tsiky, le bâtiment du centre de formation répond à un besoin apparu en 2015, 11 ans après l’ouverture de l’unité d’accueil pour enfants en situation difficile. Pour certains d’entre eux qui ne pouvaient pas poursuivre leurs études ou intégrer un apprentissage, se posait alors la question de leur avenir professionnel. Avec le réseau OSCAPE (organisation de la société civile d’Antsirabe pour l’enfance) auquel AMADEA et l’APE collaborent, on a constaté que la problématique était globale : il manquait une telle structure de formation à Antsirabe ! Le bâtiment en construction, il y a un an Initiation à l’informatique Matériel informatique Un centre pour quoi faire ? Pour les adolescents de Mirana Tsiky, comme pour les autres jeunes en difficulté de la communauté urbaine d’Antsirabe, le centre de formation devra leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour entrer directement dans le monde du travail.Parmi les formations déjà envisagées : couture, cuisine, pâtisserie, menuiserie, jardinage, apiculture, petit élevage et informatique. Il s’agira de formations très concrètes et individualisées pour leur permettre d’avoir immédiatement une activité génératrice de revenus, gage de leur autonomie financière. Locaux et équipements Au rez de chaussée, on trouvera...

Comment parvenir à l’autosuffisance alimentaire ?

Amadea part du principe que pour les paysans, aucune demande d’évolution de leurs pratiques ne peut être efficace tant qu’ils n’ont pas résolu leurs problèmes d’alimentation.Dans les groupements agricoles encadrés par Amadea, cette question est prise en compte de deux façons :– Par l’amélioration de la productivité dans les rizières, grâce à la maîtrise de techniques plus performantes.– Par la diversification des productions et notamment par la pratique de cultures maraîchères de contre-saison et de cultures vivrières durant la période des pluies. (Article de Patrick Johannes) Une alternative ou un complément à la riziculture ? Dans les zones où intervient Amadea, les cultures de contre-saison sont l’alternative logique à la recherche d’une amélioration de la productivité rizicole et à l’évolution vers l’autosuffisance alimentaire. L’amélioration des rendements en matière rizicole est le résultat de l’utilisation des nouvelles techniques et de l’emploi de nouvelles semences, mais aussi et surtout de l’utilisation des rizières pour les cultures maraîchères de contre-saison. La culture de contre-saison dans les rizières est aujourd’hui pratiquée sur près de 95% des zones où intervient Amadea. Cette année, les pépinières ont permis de fournir près de 20% des semences utilisées par les membres des groupements. De plus, près de 30% de ces semences ont été achetées à des producteurs formés par Amadea dans la zone concernée. Préc 1de9 Suiv. Des semences contre des méthodes de culture respectueuses de l’environnement Pour Amadea, la promotion des cultures maraîchères de contre-saison consiste à fournir aux paysans entre 10 et 15 variétés différentes de semences de légumes.En échange, ils doivent s’engager à respecter les procédures techniques préconisées pour chaque variété de légume, à effectuer...
Séchage des litchis dans les fours solaires

Séchage des litchis dans les fours solaires

A Madagascar, la récolte des litchis s’étend de mi-novembre à mi-janvier. Cette année, il semble que la saison soit un peu en avance, ce qui augure d’une bonne qualité des fruits, mais pas forcément d’une grande quantité. Mais avant même que démarre la récolte, les producteurs sont un peu inquiets du manque de réactivité des importateurs européens (principalement) car la crise de la COVID-19 a fortement freiné leurs réservations. Quoi qu’il en soit, c’est une période ou l’arrivée massive des fruits sur le marché a une incidence non négligeable sur le prix accordé aux producteurs.C’est pourquoi, comme pour les autres productions saisonnières, il est important de ne pas «inonder» le marché en produits frais, au risque de faire chuter les prix. Et c’est là tout l’intérêt de la sécherie d’Andranovelona, créée par AMADEA, en partenariat avec le CEAS (Centre Ecologique Albert Schweitzer). En reportant l’arrivée sur le marché de produits qui plus est transformés, les agriculteurs bénéficient des sources de revenus supplémentaires et pérennes. Des fours de séchage à l’énergie solaire Dans la coopérative Tsinjo, les groupements d’agriculteurs ont pu acquérir au début de l’année, 2 fours solaires (ainsi que 2 fours à gaz) supplémentaires. Ils ont été financés grâce à la Fondation EDF, des subventions du Conseil régional de Bourgogne Franche Comté et de la ville de Besançon. Outre le côté écologique et économique de leur fonctionnement, leur installation était devenue une nécessité pour répondre à la fois à la demande des producteurs en capacité de séchage, mais aussi des consommateurs qui apprécient les fruits...
Une nouvelle salle de classe en construction à Antsaonjombe

Une nouvelle salle de classe en construction à Antsaonjombe

Réalisée dans le cadre du programme VAHATRA, la nouvelle salle de classe de l’école d’Antsaonjombe sort peu à peu de terre.Les travaux, financés par UEPLM (Association Un Enfant Par La Main) ont commencé le 15 octobre dernier. Ils devraient être achevés avant le début de la saison des pluies. Si AMADEA n’est pas partie prenante dans la construction elle-même, l’association est intervenue dans le choix de cette école parmi toutes celles qui sont impliquées aujourd’hui dans le programme VAHATRA. C’est par la volonté des parents d’élèves, avec l’appui d’AMADEA, que cette école communautaire a en effet pu voir le jour, il y a quelques années. Les villageois ont construit les premières salles de classe et Amadea a pris en charge les salaires des enseignants. Mais aujourd’hui, les locaux sont devenus insuffisants et la création d’une salle de classe supplémentaire était nécessaire. La construction d’un nouveau bâtiment – qui plus est une salle de classe – est toujours un évènement. On se doit de respecter le « Fomba Malagasy » (us et coutumes de Madagascar) Déjà 4 semaines depuis le début de la construction Après l’approvisionnement en matériaux, la réalisation des fondations en blocs de pierre, l’élévation des murs en briques, et la réalisation sur place des éléments de claustras en ciment, on en est déjà arrivé à la toiture ! Préc 1de20 Suiv. L’accès à l’école sera également facilité En plus de la nouvelle salle de classe et à la demande des parents d’élèves et des enseignants, une passerelle va être construite au-dessus d’une rivière, près de l’école, afin de permettre aux élèves de la traverser pendant la saison des pluies....