Parmi les missions confiées aux volontaires du Service Civique accueillis par Amadea , il y a des actions de sensibilisation a la solidarité internationale auprès du jeune public, et singulièrement, des écoliers du cycle primaire.
En service civique depuis le 1er novembre dernier, Lucie Fornage est domiciliée dans les Vosges. C’est tout naturellement qu’elle a proposé à son ancienne institutrice de l’école Emile Durkheim, à Epinal, d’organiser une série d’ateliers sur ce thème. Deux classes de CM1 et CM2 étaient volontaires.
L’opération s’est déroulée durant les 3 dernières semaines de janvier, à raison d’un atelier chaque vendredi.
En raison de l’épidémie de Covid-19, plusieurs élèves manquaient à l’appel, mais pour chaque séance, une vingtaine d’entre eux étaient bien là.
Des thèmes précis à chaque séance
Dans la préparation de ses interventions, Lucie avait sélectionné 3 thèmes à aborder successivement.
* 1er atelier : la découverte de Madagascar sous différents aspects : climat, transport, biodiversité, développement durable en y ajoutant des éléments de comparaison avec la France.
* 2e atelier : l’éducation à Madagascar avec le taux de scolarisation et d’achèvement des études ; les causes d’abandon en cours de route. Pour illustrer son propos, elle leur a montré un extrait du documentaire d’Emmanuel Guionet, « Les chemins de l’école d’Olivier et Francklyn« .
* 3e atelier : les actions d’AMADEA pour la protection de l’enfance et le développement rural avec, en illustration, des extraits des vidéos disponibles sur notre chaîne Youtube.
A chaque intervention, en plus des projections de photos et de vidéos, Lucie illustrait le thème du jour avec différents jeux. Les petits vosgiens se sont montrés très réceptifs et surtout très intéressés par tout ce qu’ils ont pu apprendre sur Madagascar et sur la situation des enfants, là-bas.
Au terme des 3 ateliers, les élèves de l’école Durkheim ne souhaitent pas en «rester là». Ils envisagent d’organiser des actions concrètes pour venir en aide à ces écoliers malgaches qui sont comme eux, mais bien moins chanceux !