Formation des pisciculteurs dans le cadre du programme VAHATRA

Formation des pisciculteurs dans le cadre du programme VAHATRA

En novembre 2021, sous l’égide d’AMADEA et de l’association UEPLM (Un Enfant par La main), une formation théorique à la pisciculture avait été organisée à Sambaina, dans le district d’Ankazobe. Depuis, la quinzaine d’agriculteurs qui a suivi cette formation, est passée au stade pratique. Voici les premiers retours ! De la théorie à la pratique La formation dont on bénéficié 15 agriculteurs/pisciculteurs entre dans le cadre du développement d’activités Génératrices de revenus (AGR), financées par le programme VAHATRA. A la suite de cette formation, les stagiaires ont également reçu une aide matérielle, soit pour construire de nouveaux bassins, soit pour améliorer la qualité des bassins existants afin qu’ils puissent mettre en application les techniques apprises. Des alevins leurs ont été fournis (400 par personnes) ainsi que de la nourriture pour accompagner la période de démarrage. A l’Ouest, des éleveurs professionnalisés! La pisciculture n’était pas une nouveauté pour les agriculteurs qui ont été formés. Si, traditionnellement, les bassins d’élevage des poissons sont transmis de pères en fils, il n’en va pas de même des techniques permettant d’en tirer le meilleur parti.Il faut dire que jusqu’à présent, la pisciculture était une activité annexe pour ces agriculteurs qui se contentaient de regarder leurs poissons grossir en leur donnant les restes de leurs repas … Et encore, quand ils y pensaient !Avec la formation, ils ont appris toutes les technique permettant de suivre – de façon rationnelle – l’évolution de leur pisciculture. A l’Est, l’envie d’améliorer les rendements Comme pour leurs camarades des groupements Ouest, les pisciculteurs de la zone Est ont fait un chemin nouveau pour eux, celui de la rigueur et...
Cyclone Batsirai : des nouvelles de Nosy Varika

Cyclone Batsirai : des nouvelles de Nosy Varika

2 mois après le passage des cyclones sur la côte Sud est de Madagascar, Soeur Sabine qui s’occupe, à Nosy Varika, du centre ECAR pour la prévention de l’abandon des jumeaux, nous a fait parvenir un nouveau message dans lequel elle dresse un état de la situation et des besoins encore immenses pour aider les plus démunis, isolés dans cette région éloignée de tout. Après le passage du cyclone Batsirai et Emnati, jusqu’à maintenant encore, c’est le nettoyage du village avec la reconstruction et la réhabilitation des maisons. Les feuilles des arbres commencent à repousser. En brousse c’est encore sec. En urgence, j’ai partagé du riz pour les démunis les plus touchés de Nosy Varika. Après l’inondation, j’ai essayé de voir aussi les habitants des alentours. Comme vous le savez, Nosy Varika est une région enclavée ; personne ne connaît la réalité ; les autorités ne sont pas venues sur place. Malgré tout, ils ont envoyé du riz de Mahanoro à vendre à bas prix, mais la majorité des gens n’a pas d’argent car ils vivent dans une situation précaire. Il y a moins de nouvelles des conséquences de la catastrophe ici car il n’y a pas de représentant des médias donc pas d’information sur la réalité. Mais en fait on est beaucoup touché. Jusqu’à maintenant les gens ont faim, beaucoup n’ont plus de maison. C’est pourquoi, dans un deuxième temps, nous avons fait beaucoup d’analyses de situation pour voir qui on va aider et voir comment les aider. Nous avons décidé qu’il est mieux de regrouper des personnes âgées et des handicapés une fois pour toute parce que, quand nous opérons un...
Assemblée générale annuelle du comité de Franche Comté

Assemblée générale annuelle du comité de Franche Comté

Jeudi 7 avril 2022, à Besançon, dans une salle prétée par la mairie, le comité Amadea de Franche Comté a tenu son Assemblée Générale annuelle. Malgré un grand nombre de membres excusés, souvent pour cause de COVID, l’AG 2022 a tout de même réuni une vingtaine de participants. Sous la présidence de Monique Gry, les différents rapports présentés ont été adoptés. Une grand partie de la réunion a été consacrée au nombreuses actions en cours à Madagascar avec un accent particulier porté sur la campagne de parrainage des enfants du Centre de Mahambo. En présence de Lalao et Patrick Johannes qui ont commenté différents reportages vidéos réalisés sur le terrain, une illustration concrète de ces actions a pu être...
Retrouvailles à La Bourboule

Retrouvailles à La Bourboule

Après 2 années «d’abstinence», le temps des retrouvailles est revenu. On retiendra qu’en 2022, l’assemblée générale annuelle d’Amadea s’est à nouveau déroulée en «présentiel» , saluée pour l’occasion par 2 belles journées printanières dans le cadre verdoyant et reposant du Domaine de Fohet, à La Bourboule (63). Lorsqu’elles sont bonnes, les habitudes ne se perdent jamais ! C’est ainsi que les adhérents, amis et sympathisants d’Amadea – hélas un peu moins nombreux que d’habitude – se sont retrouvés, samedi 26 et dimanche 27 mars, comme s’ils s’étaient quittés la veille, pour deux 1/2 journées de travail et d’échanges autour des nombreuses activités d’AMADEA. Conséquence également de la crise sanitaire qui a perturbé durant 2 longues années le fonctionnement de l’association, un dispositif de visioconférence a été mis en place pour permettre à ceux qui ne pouvaient être présents physiquement, de participer malgré tout aux débats. Au programme du samedi après-midi, une réunion du conseil d’administration suivi d’une présentation, par Lalao et Patrick Johannes, des principales actions en cours à Madagascar. Grâce à Annie Christelle, étudiante en communication à Antananarivo, nous disposons à présent de reportages qui permettent de montrer – comme si on y était – tout ce qui se fait sur place. Plus que des mots, les situations présentées montrent toute l’ampleur du travail réalisé. Cliquer sur une image pour lancer le diaporama Pour terminer de façon joyeuse et même gouleyante cette première demie-journée de travail, une dégustation des vins Bio du domaine Baron Château Méric – Château Chante l’oiseau a été proposée par le comité de Gironde, avant de s’attabler devant une potée auvergnate qui en a...

AMADEA en force à la célébration régionale des droits des femmes

La célébration régionale de la journée internationale du droit des femmes pour la région Analamanga s’est déroulée le 15 Mars 2022 dans la commune de Mahazaza, district d’Ambohidratrimo. Pour Lalao Johannes, cheffe de projet Amadea à Madagascar, la participation des groupements paysans et de toute la structure d’accompagnement de l’association sur place était importante car elle permet d’afficher son ancrage territorial dans la région Analamanga. Reportage et montage : Annie Christelle Une journée festive … La fête a commencé par un grand défilé carnavalesque suivi d’une prise de paroles des différentes autorités locales et régionales. Tout au long de la journée, de nombreuses animations ont été organisées et sur un espace d’exposition, 25 stands ont permis au participant(e)s comme aux visiteuses et visiteurs, de découvrir les nombreuses activités des différentes associations participantes. … et communicante ! AMADEA, pour sa part, avait installé 3 stands pour exposer tous les produits de ces différentes entités de production : fruits séchés, pâtes de fruits, confitures de la coopérative Tsinjo et savons de l’unité Savoniko d’Andranovelona, écharpes de soie de l’atelier Madasoie d’Amberomanga ,Spiruline d’Antsirabe ainsi que les produits des piscicultures ou encore les plants des pépiniéristes des deux groupements agricoles VTMMA. Diaporama Préc 1de16 Suiv. AMADEA à également profité de cette journée pour distribuer les lots aux gagnant(e)s des diverses activités organisées le 8 Mars, à l’occasion de la journée du droit des...
Le dernier conteneur d’Amadea est (enfin) parti !

Le dernier conteneur d’Amadea est (enfin) parti !

Après plusieurs mois d’attente et des augmentations tarifaires conséquentes, le dernier conteneur préparé par les comités Centre-Ouest-Atlantique et de Gironde a pu enfin être chargé. Nous y voilà ! Après une journée complète de travail pour le remplir, le dernier conteneur est parti pour Madagascar, mardi à 17h30. Il a été chargé le lendemain sur un Wagon SNCF en gare de Bègles (33) d’où il sera ensuite acheminé jusqu’au port de Fos-sur-Mer, destination Madagascar, par le canal de Suez. Dans son ventre, une grande diversité de contenus. Du matériel de menuiserie, des machines à coudre, des métiers à tisser, des vélos, de la mercerie, des vêtements professionnels, de la vaisselle et des ustensiles de cuisine, des couvertures et des livres … Autant de matériels que l’on ne trouve pas sur place et qui ont été donnés à l’association ces dernières années. Rendez-vous à 7h pour les plus matinaux Alors que les derniers tris et les emballages (pour les matériels venus du dernier legs reçu) avaient été faits le vendredi précédent, les caisses, les valises et les cartons ont été rangés en ordre de chargement pour que l’engin élévateur puisse manoeuvrer plus facilement. En plus des bénévoles déjà mobilisés et grâce au renfort d’une association voisine, 16 personnes étaient à pied d’oeuvre : une équipe de chargement plutôt conséquente. Et heureusement, en attendant de remplir le conteneur, la météo  favorable a permis de tout laisser à l’extérieur du hangar de stockage. On débâche les caisses placées la veille en ordre de chargement Les consignes sont données aux nouveaux arrivants Le chargement peut commencer Le remplissage du conteneur ne doit rien au hasard....

Une fête des sarments très réussie

Dimanche 13 mars, le comité AMADEA de Gironde a participé à la 7e fête des sarments organisée au domaine viticole de Château Méric Chante l’Oiseau, à La Brède. A cette occasion, les membres du comité ont préparé un repas solidaire aux accents malgaches. Pour une première, la manifestation s’est avérée être un franc succès. 88 repas ont été servis (dont 16 repas enfants).A souligner le partenariat avec la boulangerie de Bègles, Orge et froment , qui a fourni le pain.En plus de la préparation du repas, le comité avait installé un stand de vente d’artisanat malgache.Les bénéfices réalisés permettront de soutenir les actions engagées par AMADEA à Madagascar. Quelques images de la journée … Cliquer sur une image pour lancer le diaporama) Qu’est-ce que la fête des sarments ? Au printemps, après la première taille de la vigne, c’est le moment de venir ramasser les sarments pour en faire de petits fagots … Ils égailleront les barbecues du porchain été ! Traditionnellement, les sarments sont laissés au sol, dans les rangs, ou alors mis en tas en bout de parcelle. Tout un chacun peut venir, à piéd ou en voiture et emporter ce qu’il souhaite … C’est gratuit...
Après les cyclones : comment vos dons ont été utilisés !

Après les cyclones : comment vos dons ont été utilisés !

Après le passage des cyclones Batsirai et Emnati à Madagascar, la ville de Mananjary a été l’une des plus dévastées, sur la côte Est de l’île. Les dons collectés en France ont été rapidement utilisés afin de venir en aide à la population sinistrée. Au début du mois de mars, 2 médecins d’AMADEA se sont rendus sur place pour identifier et cerner les besoins des habitants, que ce soit pour la reconstruction de leurs maisons ou pour reprendre leurs activités génératrices de revenus. L’objectif d’AMADEA, dans l’utilisation des fonds récoltés, était de permettre aux bénéficiaires de disposer des moyens matériels de base afin qu’ils puissent, le plus rapidement possible, revenir à une vie normale. La priorité étant avant tout de reconstruire les maisons, l’aide a consisté en l’achat des matériaux de construction comme des planches, des poteaux ou encore des éléments de couverture pour les toitures. Dans le même temps et pour permettre aux sinistrés de reprendre au plus vite leur activité économique alors qu’ils avaient tout perdu, l’association a acheté et distribué en fonction des besoins recensés, des seaux, des marmites, des moules à pain, des plateaux, etc … De quoi leur donner rapidement de quoi vivre et de financer la reconstruction. Portraits de sinistrés (cliquer sur une image pour lancer le...
AMADEA fête les droits de la femme

AMADEA fête les droits de la femme

Le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes, est une journée de mobilisation générale pour toutes les femmes, membres des groupements de paysans AMADEA. À cette occasion, de nombreuses actions ont été organisées à Mahazaza et à Andranovelona. Dans une ambiance que les groupements de femmes ont voulu particulièrement festive cette année, les nombreuses activités organisées tout au long de la journée ont été autant d’occasions de rappeler que les droits des femmes sont encore trop souvent bafoués.  Des joutes oratoires …. Ainsi, au cours du concours de poèmes qui révèle de vrais talents, les femmes évoquent des sujets graves : les violences conjugales et la procédure à suivre pour porter plainte à l’encontre du maritoutes les formes d’agressions dont elles sont toujours victimes, l’indépendance financière,la possibilité d’exercer n’importe quel métier au même titre que les hommes, l’exercice de responsabilités électives  De même, dans les joutes des troupes folkloriques (que l’on appelle aussi « vakodrazana »), les formes d’inégalités entre hommes et femmes occupent une grande place. Ces envolées intellectuelles qui, pour la plus grande joie du public, marient gravité et humour, tournent en dérision des clichés de la vie quotidienne et déclenchent souvent les éclats de rire de l’auditoire. Préc 1de7 Suiv. … Et des joutes sportives ! Qu’elles aient 16 ans ou plus de 50 ans, les activités sportives rencontrent aussi un grand succès auprès des femmes de tous âges. Elles se livrent avec un engouement certain à toutes sortes de course :  courses à pied, courses à vélo, course dans les sacs de jute … Ces femmes qui – pour la plupart – sont des mères de famille,...
Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Un nouveau pas a été franchi dans le développement de la coopérative agro-alimentaire Tsinjo, à Andranovelona. Les emballages des fruits séchés seront maintenant agrémentés d’un code barre pour pouvoir être commercialisés dans les grandes surfaces du pays. Pour étendre la commercialisation de sa production aux grandes surfaces d’Antananarivo, il est en effet nécessaire de se conformer aux besoins de la grande distribution en matière d’étiquetage et de gestion des stocks. Aujourd’hui, cela signifie qu’il faut créer des codes barres pour chaque produit que TSINJO veut commercialiser (ananas séchés, gingembre, litchis séchés, physalis séchés, etc). Grâce à des générateurs disponibles sur internet, les codes barres de type EAN13 ont pu être créés avec une nomenclature pour l’instant aléatoire. Reste à présent à voir si cette nomenclature sera acceptée dans les magasins. Actuellement, les paysans de TSINJO vendent déjà une partie de leur production sur les marchés locaux, et les foires ainsi qu’en France, par l’intermédiaire des comités régionaux d’Amadea. Rédaction : Lucie Fornage, volontaire en service civique Une plus grand visibilité à Madagascar Cette action est importante car elle permet de valoriser la production des paysans locaux afind’améliorer leur niveau de vie et d’accéder à un revenu supplémentaire. De plus, la coopérative ainsi que sa production de physalis (frais et séchés) ont obtenu très récemment la certification BIO, ce qui donnera davantage de visibilité dans les grandes surfaces.« Depuis 2020 et leur nouveau packaging, les produits KOPERATIVA TSINJO commencent à se faire remarquer sur le marché malgache. Et grâce à Lucie (volontaire en service civique) qui a créé un code barre pour chaque produit, cela va grandement faciliter la coopération...