L’année 2015 a été celle de la protection des sols. Amadea a voulu profiter de cette dynamique pour étendre ses actions en faveur de l’environnement sans se limiter à travailler avec les seuls membres des groupements VTMMA (« Groupements qui travaillent avec Amadea »). C’est ainsi qu’elle s’est efforcée de faire adhérer au projet l’ensemble des paysans d’une même vallée. Le projet initial estimait que 3 vallées pouvaient devenir entièrement biologiques et les autres partiellement. C’était déjà un projet ambitieux que de vouloir faire adhérer l’ensemble d’une population.
Protéger les sols c’est lutter contre les feux de brousse, la déforestation et la pollution induite, en particulier, par les produits phytosanitaires. Les équipes se sont consacrées à ce travail avec conviction. Au final il y a à présent 11 vallées entièrement biologiques. Celles qui ne le sont que partiellement sont plus grandes, avec une population plus importante qui a souvent des contrats de production avec des groupes agroalimentaires. De ce fait, elles sont tenues d’utiliser des produits fournis par ces groupes.
Dans les vallées biologiques, les paysans sont devenus vigilants pour lutter contre les feux de brousse et n’utilisent plus que des produits biologiques dont ils ont appris la préparation (ex : compost, purin de consoude) ou des méthodes naturelles (ex : rigole remplie d’eau autour d’un carré de culture pour tenir les insectes à distance). Ces méthodes, associées à des techniques rationalisées de culture, ont permis une augmentation importante de la productivité et de la rentabilité. Lors des foires, nombreux sont ceux qui prennent la parole pour dire combien ils sont satisfaits d’avoir adopté la culture biologique et combien ils sont aujourd’hui en meilleure santé.
Labour à la pelle Champ d’arachides Pisciculture dans la rizière
Ce projet a pu se faire avec le soutien financier de la région Poitou-Charentes, les départements de la Charente et du Lot et Garonne.