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Distribution des kits d’enseignement dans le cadre du programme VAHATRA
Vendredi 15 octobre 2021, tous les enseignants du programme VAHATRA (Ecole Amadea et Ecoles Primaires Publiques) ont reçu de la part d’AMADEA et de UEPLM, leurs «kits d’enseignement». Un moyen, pour eux, de mieux accompagner les enfants dans leur parcours scolaire et éducatif.
Selon les formatrices qui sont intervenues en amont de cette distribution, ces kits constituent les fournitures de base nécessaires aux institutrices et instituteurs pour améliorer leurs capacités d’enseignement dans les différents niveaux des écoles préscolaires et primaires. Le but de cette distribution et donc de permettre aux enseignants de mettre en pratique les techniques pédagogiques qu’ils ont apprises sans que les problèmes de matériel ne constituent un frein.
Pour les enseignants de la zone Ouest, la distribution s’est déroulée à Andranovelona.
19 kits ont été distribués (sans compter ceux prévus pour les enseignants qui n’ont pas pu assister à cette distribution)
Pour les enseignants de la zone Est, la distribution a eu lieu à Antanetibe où 21 kits ont été distribués.
Des kits qui répondent aux demandes des enseignants
En aout dernier, avant la fin des grandes vacances, les enseignants du programme VAHATRA avaient été conviés à une semaine de formation (voir l’article ici) et c’est durant ce stage que la liste des outils et des supports pédagogiques nécessaires a été définie.
La spiruline : l’espoir d’un « or vert » pour Amadea
Dans l’enceinte du centre Mirana Tsiky, à Antsirabe, l’atelier de production de spiruline fonctionne maintenant au mieux de ses capacités.
Depuis l’importante rénovation des bassins opérées à l’automne 2020, les techniciens disposent désormais d’une structure de production performante (lire l’article ici : https://www.amadea.org/de-nouveaux-bassins-pour-la-spiruline-a-antsirabe/)
Une production en hausse sensible !
Depuis le redémarrage de l’atelier, en novembre dernier et jusqu’au mois de mars 2021, la production hebdomadaire moyenne s’est élevées à 2,2 kilos/semaine, soit plus de 8 kilos par mois.
Mais depuis le mois d’avril et en raison de la saison hivernale, peu propice à la production de spiruline, le quantité hebdomadaire est descendue à 1,3 kilo.
Quoi qu’il en soit, les techniciens ont des objectifs de production à tenir et nul doute qu’ils retrouveront leurs bons résultats, dès la fin de l’hiver.
Quoi qu’il en soit, en plus d’une distribution régulière aux enfants et adolescents des centres de Mahambo et d’Antsirabe, la spiruline est désormais commercialisée, notamment dans le nouveau point de vente accolé à la coopérative Tsinjo, à Andranovelona ainsi que sur sa page Facebook.
A la rencontre d’AMADEA, à Madagascar
Si, en France, AMADEA est une fédération constituée d’associations régionales regroupant les membres bénévoles et les sympathisants, à Madagascar, c’est une véritable «petite entreprise» qui a été mise en place pour accompagner et suivre les différentes actions engagées sur le terrain.
Sous la responsabilité de Patrick Johannes, chef de mission et de Lalao Johannes, cheffe de projet, une quarantaine de salariés travaillent auprès des groupements agricoles, des écoles et des enfants, dans les centres d’accueil. Leur rôle est de mettre en oeuvre les programmes de développement et d’accompagnement engagés et de suivre toutes les actions validées par le Conseil d’administration d’Amadea.
L’atelier MadaSoie, à Amberomanga
A Amberomanga, toutes les activités liées à la filière «soie» sont représentées dans et autour de l’atelier Madasoie.
Depuis la plantation de muriers (dont les feuilles constituent la nourriture exclusive des vers à soie) en passant par l’élevage des bombyx puis le filage des cocons et jusqu’au tissage d’écharpes et leur commercialisation … Cette activité fournit un complément de revenus non négligeable pour les agricultrices formées et accompagnées par Amadea.
Reportage de Annie Christelle
Antsaonjobe : la nouvelle salle de classe est terminée !
En ce vendredi 15 janvier, c’est jour de fête pour les écoliers et les parents d’élèves d’Antasaonjobe !
Aujourd’hui, s’est déroulée la réception des travaux d’une nouvelle salle de classe dont la construction a débuté le 15 octobre dernier. Avec elle, une passerelle d’accès a également été réalisée. Elle permettra de traverser sans encombre un petit cours d’eau qui devenait rapidement infranchissable pendant la saison des pluies.
La nouvelle salle de classe ainsi que la passerelle ont vu le jour grace à un financement engagé dans le cadre du programme VAHATRA, géré par UEPLM (Association «Un Enfant Par La Main»).
Une belle aventure qui remonte à 20 ans
Situé à une cinquantaine de kilomètres de Tananarive, Antsaonjombe est un village très enclavé ; au point même que certains visiteurs n’ont pas hésité à qualifier son «groupe scolaire« d’ «école du bout du monde» !
Pour la petite histoire, on retiendra qu’il y a presque 20 ans, à la demande des parents d’élèves, Amadea a participé à la construction et à l’ouverture de la première salle de classe : c’était le 12 Octobre 2001.
Avec la motivation des enseignants et des parents d’élèves, les trois niveaux d’enseignement du niveau préscolaire (la maternelle en France) ont pu être dispensés dans l’école au bout de 3 ans.
Dans la continuité de ce bon démarrage, Amadea a encore apporté son aide matérielle aux parents d’élèves pour leur permettre de construire une nouvelle salle de cours pour les enfants arrivant en CP 2, à l’école primaire. De fil en aiguille et d’année en année, toutes les classes nécessaires au suivi du cycle primaire ont fini par être créées.
A qui aura les meilleurs résultats scolaires !
Depuis quelques années, dans la zone Ouest, l’école d’Antsaonjobe est en compétition avec celle d’Ankarefo pour savoir laquelle obtiendra les meilleurs résultats aux examens du certificat de fin du premier cycle (CEPE) .
Cette rivalité toute amicale a amené plus de parents du village à vouloir inscrire leurs enfants, mais c’est également ce qui a entrainé un besoin de places (et de classes) supplémentaires.
Depuis 2019 et la mise en place du programme Vahatra, en partenariat avec UEPLM, les enseignants bénéficient de davantage de formations et sont encore plus motivés par un surplus de salaire que le programme leur alloue, en plus de celui qui est versé par AMADEA et dont une partie vient de l’association NEVEM de saint Pierre du Mont.
Des parents volontaires et des enseignants motivés, ce sont les deux ingrédients d’une belle réussite.
A l’école, le ventre plein !
En période de soudure alimentaire (de Janvier à avril) les enfants bénéficient d’un repas chaud grâce à la mise en place d’une cantine gérée par les parents d’élèves et le corps enseignant et qui est financée par le programme VAHATRA.
Preuve du succès de cette opération, les parents d’élèves souhaitent désormais que cette cantine puisse fonctionner toute l’année.
Article à lire : Une nouvelle salle de classe en construction à Antsaonjobe
Des plants d’arbres pour les groupements agricoles
Le reboisement fait partie du volet traditionnel des actions d’Amadea en faveur de la protection de l’environnement. Depuis quelques années, un partenariat s’est instauré avec l’ONG « Graine de vie » et sa pépinière implantée au sein du domaine du Père Pedro, à Ambohimangakely, une commune proche d’Antananarivo.
(reportage : Christelle Randrianaivotsimba)
C’est une opportunité pour Amadea et les paysans avec qui l’association travaille, d’ajouter de la diversité aux plants qui sont déjà produits dans les pépinières paysannes des groupements.
Cette année, nous avons d’ailleurs profité de l’opération pour y emmener les responsables des pépinières afin qu’ils s’instruisent de l’expérience de cette grande plantation d’arbres.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir ou/et utilisez les flèches pour faire défiler
Environ 4000 plants parmi lesquels des arbres forestiers et ornementaux (jacaranda, baobab, terminalia mantaly) ou encore des arbres fruitiers (citronniers, pêchers, manguiers, papayers, caféiers, avocatiers, etc.) sont ainsi ramenés sur les zones d’intervention, au profit des membres du VTMMA, les groupements de paysans qui travaillent avec Amadea.
L’opération se fait également au bénéfice des écoles qui souhaitent participer à l’opération « Un élève un arbre », une opération initiée par le ministère de l’éducation nationale, en partenariat, cette année, avec le ministère de l’environnement
Test de packaging à la foire’fouille de Noël
Christianna, notre nouvelle responsable de la commercialisation pour les production des différentes coopératives encadrées par Amadea, effectue sa première vente exposition.
Elle participe à la Foire’fouille de Noël, du 21 au 24 décembre au Palais des sports Mahamasina, à Antananarivo.
Son objectif avec les écharpes de Madasoie et toute la collection de fruits séchés de la coopérative Tsinjo : obtenir des retours sur les changements effectués en termes de packaging et de logo.
On ne doute pas qu’ils seront positifs !
Ouverture en vue pour le centre de formation d’Antsirabe
Enfin ! Les travaux de construction et d’aménagement du Centre de formation d’Antsirabe sont parvenus au stade des finitions. Après une phase de recensement et d’identification des formations à mettre en place avec les différents partenaires concernés, les premiers stagiaires devraient pouvoir être accueillis dans le courant de l’année 2021.
C’est l’occasion de revenir sur l’origine de ce projet et sur les missions que le centre devra remplir.
Un peu d’histoire …
Construit à proximité immédiate du centre Mirana Tsiky, le bâtiment du centre de formation répond à un besoin apparu en 2015, 11 ans après l’ouverture de l’unité d’accueil pour enfants en situation difficile. Pour certains d’entre eux qui ne pouvaient pas poursuivre leurs études ou intégrer un apprentissage, se posait alors la question de leur avenir professionnel.
Avec le réseau OSCAPE (organisation de la société civile d’Antsirabe pour l’enfance) auquel AMADEA et l’APE collaborent, on a constaté que la problématique était globale : il manquait une telle structure de formation à Antsirabe !
Un centre pour quoi faire ?
Pour les adolescents de Mirana Tsiky, comme pour les autres jeunes en difficulté de la communauté urbaine d’Antsirabe, le centre de formation devra leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour entrer directement dans le monde du travail.
Parmi les formations déjà envisagées : couture, cuisine, pâtisserie, menuiserie, jardinage, apiculture, petit élevage et informatique. Il s’agira de formations très concrètes et individualisées pour leur permettre d’avoir immédiatement une activité génératrice de revenus, gage de leur autonomie financière.
Locaux et équipements
Au rez de chaussée, on trouvera une grande salle polyvalente et une cuisine pour les ateliers de formation culinaires. A l’étage, il y aura quatre salles pour accueillir les différents ateliers en fonction des formations.
Grâce au financement et à la mobilisation des bénévoles du comité Centre Ouest Atlantique, une partie du matériel a déjà été envoyé par conteneur. D’autres équipements, notamment pour le travail du bois, doivent être expédiés au début de 2021.
Pour compléter le centre de formation, des bureaux restent à construire sur une partie du terrain disponible. A ce jour, l’opération n’est pas encore planifiée.
Au mois de janvier 2021, la construction du centre et des annexes est terminée. Les travaux de plomberie et d’électricité ont été réalisés, mais il faut encore que toute l’installation soit raccordée au réseau pour que le bâtiment soit totalement opérationnel.
La construction et l’équipement du centre de formation ont pu être réalisés grâce à des subventions de la Région Bourgogne Franche-Comté, de la ville de Besançon et du Département des Pyrénées Atlantiques.
Un financement résiduel est attendu du projet QUAPEM (projet multi-bailleurs, piloté par l’UNICEF pour venir en aide aux centres qui accueillent des enfants)
Sur des plans réalisés par un architecte bénévole Franc-comtois, l’association UNIRAID (université UniLassalle de Beauvais) et des bénévoles d’AMADEA sont intervenus au tout début de la construction pour financer et entamer le gros œuvre.
Il n’y aura pas que le centre de formation …
En plus du bâtiment principal, un logement pour un gardien ainsi qu’un bloc de toilettes ont été construits à proximité.
Comment parvenir à l’autosuffisance alimentaire ?
Amadea part du principe que pour les paysans, aucune demande d’évolution de leurs pratiques ne peut être efficace tant qu’ils n’ont pas résolu leurs problèmes d’alimentation.
Dans les groupements agricoles encadrés par Amadea, cette question est prise en compte de deux façons :
– Par l’amélioration de la productivité dans les rizières, grâce à la maîtrise de techniques plus performantes.
– Par la diversification des productions et notamment par la pratique de cultures maraîchères de contre-saison et de cultures vivrières durant la période des pluies.
(Article de Patrick Johannes)
Une alternative ou un complément à la riziculture ?
Dans les zones où intervient Amadea, les cultures de contre-saison sont l’alternative logique à la recherche d’une amélioration de la productivité rizicole et à l’évolution vers l’autosuffisance alimentaire.
L’amélioration des rendements en matière rizicole est le résultat de l’utilisation des nouvelles techniques et de l’emploi de nouvelles semences, mais aussi et surtout de l’utilisation des rizières pour les cultures maraîchères de contre-saison.
La culture de contre-saison dans les rizières est aujourd’hui pratiquée sur près de 95% des zones où intervient Amadea.
Cette année, les pépinières ont permis de fournir près de 20% des semences utilisées par les membres des groupements. De plus, près de 30% de ces semences ont été achetées à des producteurs formés par Amadea dans la zone concernée.
Des semences contre des méthodes de culture respectueuses de l’environnement
Pour Amadea, la promotion des cultures maraîchères de contre-saison consiste à fournir aux paysans entre 10 et 15 variétés différentes de semences de légumes.
En échange, ils doivent s’engager à respecter les procédures techniques préconisées pour chaque variété de légume, à effectuer eux-mêmes les travaux nécessaires et à apporter l’ensemble des autres intrants (les engrais) qui ne doivent pas être chimiques.
Si toutes les semences distribuées auparavant provenaient de dons extérieurs collectés par Amadea, ou d’achats sur place, depuis quelques années, 90% de celles-ci proviennent désormais de semences achetées par Amadea aux membres des groupements qui sont devenus eux-mêmes producteurs de semences, grâce aux formations dispensées par les techniciens d’Amadea.
A ce titre, le haricot a pris une place importante dans le programme d’Amadea car il constitue :
- une très bonne culture de rotation dans les rizières
- Un substitut de choix pour répondre aux besoins en protéine dans l’alimentation des paysans.
Apprendre à préparer et à consommer autrement
En plus de la fourniture de semences et de l’apprentissage de nouvelles méthodes de culture, l’action d’Amadea se poursuit avec l’intervention d’animatrices et de médecins de l’association.
A travers des actions régulières d’éducation nutritionnelle et sanitaire dans les groupements, ils apprennent aux paysans comment préparer les légumes et quels bienfaits peut apporter leur consommation.
S’il a fallu plusieurs années pour obtenir des résultats satisfaisants, les visites à domicile ainsi que les foires annuelles organisées par Amadea permettent aujourd’hui de constater que les paysans des zones concernées par ce programme l’ont adopté au bout de quelques mois seulement.
Séchage des litchis dans les fours solaires
A Madagascar, la récolte des litchis s’étend de mi-novembre à mi-janvier. Cette année, il semble que la saison soit un peu en avance, ce qui augure d’une bonne qualité des fruits, mais pas forcément d’une grande quantité.
Mais avant même que démarre la récolte, les producteurs sont un peu inquiets du manque de réactivité des importateurs européens (principalement) car la crise de la COVID-19 a fortement freiné leurs réservations.
Quoi qu’il en soit, c’est une période ou l’arrivée massive des fruits sur le marché a une incidence non négligeable sur le prix accordé aux producteurs.
C’est pourquoi, comme pour les autres productions saisonnières, il est important de ne pas «inonder» le marché en produits frais, au risque de faire chuter les prix. Et c’est là tout l’intérêt de la sécherie d’Andranovelona, créée par AMADEA, en partenariat avec le CEAS (Centre Ecologique Albert Schweitzer). En reportant l’arrivée sur le marché de produits qui plus est transformés, les agriculteurs bénéficient des sources de revenus supplémentaires et pérennes.
Des fours de séchage à l’énergie solaire
Dans la coopérative Tsinjo, les groupements d’agriculteurs ont pu acquérir au début de l’année, 2 fours solaires (ainsi que 2 fours à gaz) supplémentaires. Ils ont été financés grâce à la Fondation EDF, des subventions du Conseil régional de Bourgogne Franche Comté et de la ville de Besançon.
Outre le côté écologique et économique de leur fonctionnement, leur installation était devenue une nécessité pour répondre à la fois à la demande des producteurs en capacité de séchage, mais aussi des consommateurs qui apprécient les fruits séchés.