AMADEA

Le centre Mirana Tsiky, à Antsirabe

Avec plus de 258 000 habitants, Antsirabe est la 3e plus grande ville de Madagascar, mais une ville où une grande partie de la population vit dans une situation de très grande pauvreté.

Que les enfants vivent dans les rues ou qu’ils soient tenus à l’écart de tout système éducatif … Que leurs parents soient trop pauvres, sous le coup d’une condamnation judiciaire ou même décédés … Leur vie précaire les prédispose à commettre de menus larcins et à des actes de délinquance, tout simplement pour survivre !

Sur la base de ce constat, mais aussi parce que l’avenir de tous ces enfant ne peut laisser indifférents, AMADEA a créé à Antsirabe, un lieu d’accueil, de vie et d’épanouissement pour un certain nombre de ces laissés-pour-compte.

Le centre Mirana Tsiky accueille majoritairement des enfants en placement judiciaire

Cette petite structure d’une vingtaine de places, accompagne les enfants et adolescent(e)s confiés à l’association jusqu’à l’âge adulte. AMADEA prend en charge leurs frais de nourriture, d’habillement et de logement ainsi que les différentes dépenses liées à leur scolarisation. Pour chacun d’entre eux, l’objectif est de trouver une solution d’avenir à leur sortie du système scolaire.

Lorsque le cas se présente, les fratries confiées à AMADEA ne sont pas séparées et les enfants peuvent continuer à grandir ensemble.

Le suivi des enfants et le fonctionnement du centre Mirana Tsiky est assuré par une équipe réduite (mais très dévouée) de 4 personnes : une éducatrice spécialisée, deux assistantes maternelles et une cuisinière. Elles sont supervisées par une coordinatrice chargée des deux centres d’accueil d’AMADEA.

Des enfants ...

En 2024, le centre accueille 14 enfants et adolescents dont 3 demi- pensionnaires. 

... Et des locaux !

Dans les 2 bâtiments principaux du centre Mirana Tsiky, on trouve à chaque étage, les dortoirs des filles et des garçons avec leurs sanitaires (douches et toilettes) ainsi que le logement de l’éducatrice. La cuisine et son annexe, un réfectoire, une grande salle commune pour les différentes activités du centre ainsi que des bureaux occupent le rez-de-chaussée des 2 bâtiments.

Toujours dans l’enceinte du centre, à proximité des bassins de culture de spiruline, un 3e petit bâtiment abrite à la fois un atelier de production et à l’étage, un studio d’accueil pour les visiteurs ou/et les bénévoles de passage. 

Enfin, au fond du terrain, se trouve le logement du gardien et de sa famille. 

A l’extérieur du centre, les installations ont été récemment complétées par la construction d’un bâtiment dans lequel se trouve un bureau pour la coordinatrice des centres d’accueil ainsi que des chambres pour les familles des pensionnaires, lorsqu’elles leur rendent visite.

Lalao Johannes, chef de projet « enfance », revient sur l’origine du centre Mirana Tsiky.

  • La Fondation du Personnel d’Air France
  • La société Vétir
  • Les Conseils Généraux de Haute Savoie, de Savoie et d’Isère
  • Le Rotary International Alsace-Franche Comté
  • Les Rotary Clubs d’Arbois (39), de Wolfach (Allemagne) et Grenchen (Suisse),
  • Une bourse de Sud Ouest Solidarité (obtenue en 2002 au forum d’Agen organisé par la Guilde du Raid)
  • Le centre culturel de Monaco
  • L’association Aide aux Enfants Démunis-Kareen Mane
  • Le conseil des Jeunes du Doubs
  • Le consulat de Monaco
  • L’association Tiers Monde de la Caisse des Dépôts et Consignation
  • Les communes du Planay et de Chasseneuil sur Bonnieure
  • L’association junior Racsagadam … 
  • SOS Grenoble (Savoir oser la Solidarité) de Grenoble École de Management 
  • Solidagascar, « junior association» du lycée de Vizille (38)
  • Et de nombreux donateurs privés.
  • Pour son fonctionnement, il reçoit le soutien régulier des Amis de Solène.
 
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