Autosuffisance alimentaire
La préoccupation première d'Amadea a toujours été de permettre aux familles d'élever leurs enfants dans des conditions satisfaisantes.
L'autosuffisance alimentaire est la base du travail initial d'AMADEA
Dés le départ, les paysans volontaires ont été organisés en groupements agricoles (VTMMA) . Ils ont été accompagnés par des techniciens d’Amadea pour améliorer leurs techniques de culture et des semences améliorées ont été mises à leur disposition, à charge pour eux de rendre l’équivalent en semence, après la récolte.
Les résultats de ce mode d’action sont apparus rapidement. Par exemple, en ce qui concerne la culture du riz, les rendements ont pu être multipliés par 2, voire par 2.5.
Une innovation : les cultures de contre-saison
Pour donner encore plus de possibilités aux paysans de parvenir à l’autosuffisance alimentaire, Amadea a mis en avant ce que l’on appelle les cultures de contre-saison. Il s’agit d’utiliser les terres fertiles des rizières pour effectuer des cultures maraîchères lorsque les terres ne sont plus exploitées, entre la fin de la récolte du riz et la plantation des nouveaux semis.
Ces nouvelles productions de légumes et de fruits, ont permis de diversifier l’alimentation des populations villageoises, d’enrichir les sols et de tirer des revenus complémentaires, principalement pour les femmes qui cultivent les potagers. Elles peuvent ainsi plus facilement financer la scolarité de leurs enfants ou acheter des médicaments, quand cela est nécessaire.
Cependant, les légumes cultivés n’appartenant pas à l’alimentation traditionelle malgache, ils n’ont pas été spontanément consommés par les habitants. Pour y remédier, AMADEA a mis en place deux équipes d’animatrices nutritionistes accompagnées de deux médecins pour réaliser des ateliers culinaires avec les produits cultivés. De village en village, elles ont appris aux femmes comment réaliser des plats appétents et équilibrés.
Lors de ces visites, les médecins en profitent pour surveiller l’état sanitaire de la population et plus spécifiquement des enfants. Ils dépistent les cas de malnutrition et enseignent les règles d’hygiène de base.