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À travers tous ses projets, AMADEA met en pratique sa propre méthode de travail qui consiste à :
- Développer « en tache d’huile » : l’action d’Amadea a commencé par la création d’un premier groupement dans un village. Aujourd’hui, on compte 124 groupements agricoles répartis en 2 zones (VTMMA-Est et VTMMA-Ouest). Elles sont implantées dans 6 communes et 2 districts de la région Analamanga.
Au total, plus de 1 000 familles, soit environ 6 000 personnes, sont impliquées dans ce mode de fonctionnement. - Proposer un panel d’activités variées : en fonction de leurs aptitudes et des moyens dont ils disposent, les paysans peuvent choisir une ou plusieurs activités complémentaires. Cela leur permet de ne pas être être à la merci d’un retournement économique innatendu ou bien de spéculations commerciales.
- Privilégier le groupe plutôt que l’individu : les actions proposées et engagées par Amadea concernent toujours des communautés de paysans et non des personnes, traitées individuellement.
- Renforcer les capacités des membres et des différents groupements : à travers un programme de détection et de formation, Amadea a fait émerger de vrais leaders paysans. Par leurs compétences acquises et leur exemplarité, ils sont ensuite en capacité d’entraîner leurs pairs .
- Faire appel à des techniciens de proximité : les techniciens d’Amadea sont tous issus du milieu dans lequel ils évoluent. Ce sont des paysans qui ont démontré une réelle capacité technique et d’une volonté de progresser. Avant tout, ils sont animés d’un grand sens du partage, ce qui est indispensable pour les aider à transmettre leur savoir.
- Tisser des liens de partenariat : à Madagascar, Amadea travaille avec la plupart des organismes de recherche et des associations spécialisées. L’association travaille également avec et les différents ministères concernés pour profiter de leurs compétences et pouvoir ainsi les diffuser.
- Vulgariser les connaissances acquises : en plus de la formation elle-même, Amadea continue d’apporter un appui et un suivi technique à l’ensemble des membres des groupements.
En résumé ….
Un objectif général !
Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des paysans pour leur permettre d’offrir un avenir meilleur à leurs enfants.
… Et des objectifs spécifiques !
- Réalisation de l’autosuffisance alimentaire grâce à la diversification des cultures et à la maîtrise de techniques agricoles performantes.
- Développement d’activités génératrices de revenus
- Préservation de l’environnement
- Renforcement des capacités et du mode d’organisation des paysans afin qu’ils puissent trouver eux-mêmes les solutions à leurs problèmes
- Protection de l’enfance à travers ses droits fondamentaux : accès à l’éducation, à la santé, à pouvoir fonder une famille …