Lundi 12 février, les cantines scolaires ont repris dans les 11 établissements scolaires engagés dans le programme VAHATRA. Cette action, menée en partenariat avec l’Association « Un enfant par la main», va durer 14 semaines, c’est a dire durant toute la période de soudure alimentaire, toujours très difficile à traverser pour les familles.
Cette année, le nombre de repas distribués augmente encore pour atteindre près de 2000 repas par jour (1898 exactement) et ce, 4 fois par semaine. L’année dernière, 1582 déjeuners avaient été servis quotidiennement dans les différents établissements concernés : 3 ecoles préscolaires, 8 écoles primaires et 2 collèges.
Un dispositif bien rodé
Le suivi de la cantine est assuré dans chaque école par un comité de gestion composé des représentants des parents d’élèves, des enseignants et de l’équipe d’AMADEA (techniciens, animatrices nutritionnistes auxquels sont associés cette année les jeunes leaders désormais opérationnels). UEPLM est bien entendu partie prenante dans le dispositif.
En ce qui concerne l’approvisionnement en fruits et légumes, il est assuré par les parents d’élèves ou par des membres des groupements paysans (VTMMA) soutenus par AMADEA. Le programme VAHATRA, quant à lui, prend en charge la fourniture du plat principal et du dessert et – si besoin – des rations de riz qui ne pourraient être apportées par les parents.
Un programme alimentaire qui évolue chaque année
A terme, toutes les écoles seront dotées d’une cuisine. Cela est déjà le cas pour 4 des 11 établissements scolaires du programme VAHATRA : les écoles d’Antsaonjobe, d’Andranonahoatra et d’Ambéromanga ainsi que l’école primaire publique d’Antanetibe, la dernière en date.