Protection des sols – Vallées biologiques

L’année 2015 a été celle de la protection des sols. Amadea a voulu profiter de cette dynamique pour étendre ses actions en faveur de l’environnement sans se limiter à travailler avec les seuls membres des groupements VTMMA (« Groupements qui travaillent avec Amadea »). C’est ainsi qu’elle s’est efforcée de faire adhérer au projet l’ensemble des paysans d’une même vallée. Le projet initial estimait que 3 vallées pouvaient devenir entièrement biologiques et les autres partiellement. C’était déjà un projet ambitieux que de vouloir faire adhérer l’ensemble d’une population. Protéger les sols c’est lutter contre les feux de brousse, la déforestation et la pollution induite, en particulier, par les produits phytosanitaires. Les équipes se sont consacrées à ce travail avec conviction. Au final il y a à présent 11 vallées entièrement biologiques. Celles qui ne le sont que partiellement sont plus grandes, avec une population plus importante qui a souvent des contrats de production avec des groupes agroalimentaires. De ce fait, elles sont tenues d’utiliser des produits fournis par ces groupes. Dans les vallées biologiques, les paysans sont devenus vigilants pour lutter contre les feux de brousse et n’utilisent plus que des produits biologiques dont ils ont appris la préparation (ex : compost, purin de consoude) ou des méthodes naturelles (ex : rigole remplie d’eau autour d’un carré de culture pour tenir les insectes à distance). Ces méthodes, associées à des techniques rationalisées de culture, ont permis une augmentation importante de la productivité et de la rentabilité. Lors des foires, nombreux sont ceux qui prennent la parole pour dire combien ils sont satisfaits d’avoir adopté la culture biologique et combien ils sont aujourd’hui en meilleure santé.    ...
Electricité solaire dans 3 bâtiments pour la formation et le développement de la sériciculture

Electricité solaire dans 3 bâtiments pour la formation et le développement de la sériciculture

Développer des activités génératrices de revenus.  (voir les produits obtenus dans la page artisanat)   AMADEA travaille depuis des années pour la relance de la filière soie. Ses locaux étaient devenus trop exigus pour permettre une véritable activité de filage et tissage ouverte aux paysans intéressés. L’objectif à terme est de concerner un millier de familles (l’action d’Amadea touche actuellement 300 familles) . Activité génératrice de revenus, la sériciculture permettra à ces familles d’améliorer leur condition de vie et contribuera par là même à lutter contre la pauvreté en milieu rural (effet de levier sur toute la région). D’autant plus que les périodes d’élevage des vers sont en général de 3 à 4 par campagne annuelle et se répartissent pendant la période de disponibilité de feuilles de mûrier, de septembre à mai : – 1ère période : mi septembre à novembre – 2ème période : novembre à mi décembre – 3ème période : mi décembre à mi mars – 4ème période : mi mars à mai A l’exception de la dernière, les élevages se déroulent donc en grande partie en dehors des périodes d’activité agricole traditionnelle d’où leur intérêt encore plus grand pour des femmes qui ont peu d’opportunité de revenu par ailleurs.   Dans ce cadre là, 3 nouveaux bâtiments ont été construits à côté de la grande maison d’Amberomanga. Du matériel a été acquis pour toutes les activités de transformation des cocons avec l’objectif de les rendre disponibles pour les paysans. Si nombre d’activités se font en plein air ou chez les habitants, la production d’œufs de bombyx, le filage et le tissage nécessitent des matériels spécialisés...

Micro-huilerie

L’huile alimentaire est devenue un luxe à Madagascar du fait de son prix (rapportée à notre niveau de revenus, elle équivaudrait à environ 100 euros le litre). L’huile de table est pourtant indispensable aussi l’équipe d’Amadea et les groupements paysans ont décidé de se tourner vers la culture d’oléagineux (arachides, soja, tournesol ou autres) et de donner les moyens aux paysans de produire eux-mêmes l’huile nécessaire à la consommation de leurs ménages. Deux presses ont été achetées, une pour chacune des deux zones d’intervention agricole d’AMADEA. L’une est à main du fait de l’absence d’électricité dans de nombreux villages (cependant un moteur a été adapté pour, là où il y a de l’électricité, épargner les efforts physiques qui sont importants sur la durée de la tâche) et l’autre motorisée (moteur externe pour en faciliter les réparations éventuelles). Les paysannes peuvent apporter leur récolte et repartir avec leur huile. Les déplacements à faire ne seront pas trop importants; la distance pourra se parcourir à pied car ces femmes n’ont pas de moyens de locomotion. Ces presses ont commencé à être utilisées avec le début de production d’oléagineux sur le secteur. En octobre 2015, une personne a été affectée à l’activité huilerie. Les 2 presses sont réunies actuellement dans le même local. Le rendement est excellent. Le tournesol qui se presse à froid à la préférence par rapport à l’archide qu’il faut chauffer. De ce fait la culture de tournesol qui était au stade d’essais va être accrue. Elle aussi donne de bons résultats.           Ce projet a reçu le soutien de personnes privées, de la région Franche-Comté, de...

Un arboretum à Antanetibe-Mahazaza

La dégradation de l’environnement et l’érosion affectent considérablement le niveau de la production agricole. Le 6 mars 2015, les jeunes et les familles rurales d’Antanetibe Mahazaza, dans le district AMBOHIDRATRIMO, se sont mobilisés  à travers une action de reboisement de plants forestiers et arboricoles pour tenter de réduire les effets néfastes du changement climatique. Ce plan de reboisement s’est aussi concrétisé par l’installation d’un arboretum au niveau d’une école secondaire et la dotation de plants à une centaine de familles de paysans afin qu’ils puissent les repiquer dans leur propre exploitation. La mise en place de cet Arboretum dans les locaux du Collège d’Enseignement Général d’Antanetibe-Mahazaza entre dans le cadre d’une Campagne d’éducation environnementale des jeunes et des familles rurales à la protection de l’environnement, avec la dotation de jeunes plants d’arbre forestiers et fruitiers pour 100 familles. Cette campagne d’éducation environnementale vise surtout les jeunes et fournira des sources de revenus aux bénéficiaires des actions selon le Vice Président du CRFAR Analamanga, Rabetokotany Michel. De son côté, les techniciens de l’ONG AMADEA assurent le suivi technique du reboisement. Quant à l’entretien de l’arboretum, il revient aux élèves du Collège d’Antanetibe Mahazaza. Parmi les variétés de jeunes plants qui ont été mis en terre, il y a  entre autres des Ravitsara, des Balbergia ou Voamboana,  des acacias mangium ou Kininimbavy, des Frenes, des Harongana, des Muriers ou Voaroihazo, des Orangers et des Abricotiers. La mise en place de cet Arboretum à Antanetibe Mahazaza entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme FORMAPROD, sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, en partenariat avec l’ONG AMADEA, FAFIALA, DREEMF Analamanga.   Article à retrouver sur le site...

Activités en Savoie

En 2015 notre comité a soutenu l’appui à la duplication des actions d’AMADEA pour le développement de l’agriculture familiale dans deux nouvelles communes qui jouxtent les zones d’intervention d’AMADEA (voir les actualités). Ce projet a reçu le soutien financier de Pays de Savoie...

Activités en Nouvelle Aquitaine

En 2015 notre comité a soutenu l’appui à la duplication des actions d’AMADEA pour le développement de l’agriculture familiale dans deux nouvelles communes qui jouxtent les zones d’intervention d’AMADEA (voir les actualités). Ce projet a reçu le soutien financier de la région...

Activités du comité Centre Ouest Atlantique

En 2015 notre comité a soutenu l’appui à la duplication des actions d’AMADEA pour le développement de l’agriculture familiale dans deux nouvelles communes qui jouxtent les zones d’intervention d’AMADEA (voir les actualités). Ce projet a reçu le soutien financier du département de la Charente et de la région Poitou-Charentes.                                                                         ...

Agriculture familiale et partenariats

Pendant l’année 2014, AMADEA a répondu favorablement à la demande de villageois de trois nouvelles communes, convaincus par ce qu’ils ont pu constater de l’évolution sur les communes où AMADEA était intervenue pour le développement de l’agriculture familiale. Ces villages sont situés sur le pourtour des zones habituelles d’intervention d’AMADEA,sur les communes de AMBOHITROMBY et MAHAVELONA. Il s’agit de la duplication des actions d’AMADEA, décrites dans les différentes pages de ce site, en particulier celles consacrées au développement. Des fonds supplémentaires ont dû être engagés pour l’achat de matériel, intrants, semences, pour les formations, l’accompagnement technique, les déplacements etc etc. Un envoi par container est venu compléter le tout : semences indisponibles à Madagascar, matériels agricoles, vélos mais aussi gros matériel pour la maintenance. Du fait des distances de plus en plus importantes à couvrir, deux techniciens ont été dotés de motocyclettes. Ces réalisations ont été faites avec le concours financier de Pays de Savoie Solidaires, de la région Aquitaine, la région Poitou-Charentes et le conseil général de Charente. Agriculture familiale: Cette année 2014 qui célèbre l’année internationale de l’agriculture familiale est l’occasion pour tout le monde de constater que, finalement, c’est la forme d’agriculture qui est la plus à même d’apporter une réponse aux plus grands défis que nos sociétés actuelles doivent relever, bien au-delà de la simple sécurité alimentaire. Amadea veut promouvoir une agriculture centrée sur l’homme et respectueuse des valeurs de celui qui la pratique et, sans l’avoir nommée ainsi, elle a toujours promu l’agriculture familiale car elle apparait comme la plus à même de permettre la gestion rationnelle des ressources naturelles et la préservation de...